Je trouve le jugement bien amer de la part de ceux qui ne sont pas, ou plus, dans l'institution.
Il y a bien entendu des élèves qui ont de moins en moins de bases et pas forcément d'appétence pour l'Histoire.
Il y a, c'est une évidence, des établissements ou enseigner est une gageure.
Mais il y a aussi des endroits où il fait bon faire cours et où les élèves sont en bonne partie avides d'apprendre !
Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Modérateur : Joker
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Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Il y a bien évidemment des exceptions à toute situation.
Mais force est de reconnaître que globalement la tendance va à une progressive détérioration et une baisse constante de la motivation.
C'est sans doute tout le système éducatif qui est à revoir en profondeur.
Mais force est de reconnaître que globalement la tendance va à une progressive détérioration et une baisse constante de la motivation.
C'est sans doute tout le système éducatif qui est à revoir en profondeur.
« L'usage nous condamne à bien des folies ; la plus grande est celle de s'en faire l'esclave. »
Napoléon Bonaparte ; Maximes et pensées
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Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Pour ma part je ne peux pas me prononcer pour des adolescents mais je sais que les enfants de primaire,
c'est très compliqué à commencer à les initier à cette matière.
Donc sans doute qu'il est plus facile d'intéresser un adolescent ou adulescent sur ce sujet en matiere d'enseignement.
c'est très compliqué à commencer à les initier à cette matière.
Donc sans doute qu'il est plus facile d'intéresser un adolescent ou adulescent sur ce sujet en matiere d'enseignement.
Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Je me rappelle étant petit enfant, parcourir avec plaisir les livres d'histoires de France de la classe qui était remplis de belles images, c'est sans doute celà qui m'a donné le goût à l'Histoire.
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Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Détrompez-vous !Napolitaine a écrit : ↑22 janv. 2018, 21:08 Pour ma part je ne peux pas me prononcer pour des adolescents mais je sais que les enfants de primaire,
c'est très compliqué à commencer à les initier à cette matière.
Donc sans doute qu'il est plus facile d'intéresser un adolescent ou adulescent sur ce sujet en matiere d'enseignement.
Les adolescents ont à leur disposition tellement de sources de distraction et/ou d'intérêt qu'il est extrêmement compliqué de susciter leur intérêt pour une matière scolaire.
Il faut varier sans cesse les méthodes d'approche et ce, sans aucune garantie de succès.
Par contre, en primaire, il est sans doute plus simple de les captiver.
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Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Je ne peux pas me prononcer mais il est vrai qu'après réflexion, les enfants sont facilement impressionnables contrairement aux adolescents qui sont plus...terre à terre ? Mais j'entends beaucoup d'enfants dire "J'étais pas né donc ça m'intéresse pas", "Olala mais pourquoi parler d'une époque lointaine ?"... Ils n'ont pas (certains cas) cet intérêt ou cette conscience de vouloir s'intéresser au passé. Un enfant va difficilement s'intéresser et difficilement prendre conscience de ce qu'était la vie avant. Pour un enfant, imaginer la vie sans électricité, sans technologie, sans les mêmes normes de notre époque, ne va pas forcément se projeter facilement.Joker a écrit : ↑23 janv. 2018, 17:20Détrompez-vous !Napolitaine a écrit : ↑22 janv. 2018, 21:08 Pour ma part je ne peux pas me prononcer pour des adolescents mais je sais que les enfants de primaire,
c'est très compliqué à commencer à les initier à cette matière.
Donc sans doute qu'il est plus facile d'intéresser un adolescent ou adulescent sur ce sujet en matiere d'enseignement.
Les adolescents ont à leur disposition tellement de sources de distraction et/ou d'intérêt qu'il est extrêmement compliqué de susciter leur intérêt pour une matière scolaire.
Il faut varier sans cesse les méthodes d'approche et ce, sans aucune garantie de succès.
Par contre, en primaire, il est sans doute plus simple de les captiver.
Cela dit, les enfants sont dans la quête, la découverte. Ils ne savent pas encore ce qu'ils aiment, ni ce qu'ils aiment pas. J'entends, par conséquent, qu'il est beaucoup plus difficile d'intéresser un adolescent quand il sait déjà ce qu'il aime ou non.
Après, comme je l'ai dis, les adulescents ( 18 25 ans) sont, selon moi, le public le plus réceptif à ce genre d'enseignement.
Seulement, je serais favorable à un enseignement beaucoup plus ludique. Ce que j'aimerais moi, que les enfants participent sur le terrain, qu'ils y aient des formateurs ou vrais historiens qui inculquent ce sujet, qu'ils y aient des initiations, des activités à thème selon l'époque, que tout le monde puisse participer, choisir une époque, présenter un exposé ou une espèce de petite scène préparé en rapport avec l'époque, que l'élève se mette dans la peau d'un personnage historique qu'il affectionne particulièrement et imaginer un récit en partant de là.... Je ne sais pas. Pas juste se baser sur des visites au musée, ou que les cours soient enseignés assis sur une chaise à parler, parler, parler... Que le corps enseignant ne dialoguent pas qu'avec le corps enseignant déjà. Ne pas demander juste à savoir tout par coeur. Car c'est tout de même dans la retenue.

Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Les débats entre Bonaparte et Cambacérès au Conseil d'Etat en 1803 soulignent clairement l'enjeu du raisonnement et la négligence des pressions possibles du séducteur : le Conseil d'Etat repousse toute dérogation à l'article 340 du Code civil ("La recherche de paternité est interdite")
Sans vouloir revenir sur ce débat sensible de la recherche de paternité... il serait néanmoins intéressant de savoir ce qu'en pensaient réellement Napoléon et Cambacérès... Le second, juriste, avait probablement une idée très arrêtée sur la question
Les origines corse de l'Empereur, les vendettas et "crimes d'honneur"... devaient le pousser à privilégier par dessus tout le maintien de l'Ordre Public, la stabilité de la société civile, et donc d'éviter à tout prix d'ouvrir une boite de Pandore
Je cite, en juriste, l'article 6 du Code Civil actuel :
On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l'ordre public et les bonnes mœurs
Sans vouloir revenir sur ce débat sensible de la recherche de paternité... il serait néanmoins intéressant de savoir ce qu'en pensaient réellement Napoléon et Cambacérès... Le second, juriste, avait probablement une idée très arrêtée sur la question

Les origines corse de l'Empereur, les vendettas et "crimes d'honneur"... devaient le pousser à privilégier par dessus tout le maintien de l'Ordre Public, la stabilité de la société civile, et donc d'éviter à tout prix d'ouvrir une boite de Pandore
Je cite, en juriste, l'article 6 du Code Civil actuel :
On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux lois qui intéressent l'ordre public et les bonnes mœurs
Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Cela peut choquer, mais encore une fois il faut se placer dans la mentalité de l'époque
Le maitre mot : contextualiser !
Le maitre mot : contextualiser !
Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
Bien entendu. Mais il est difficile de raisonner sans se fier au présent. La mentalité a tellement évolué que ça en parait dérisoire de se dire que cela datait de 2 siècles, car en soit, cela ne représente rien sur l'échelle de l'humanité.
Re: Le défi d'un historien d'aujourd'hui
"Mettre en relation une action, un fait avec les circonstances historiques, sociales, artistiques, etc..., dans lesquelles ils se sont produit"
Je suis d'accord avec vous. Mais nous sommes obligé de "comparer" pour pouvoir avoir un avis. Voyez, je suis certaine que les personnes du 19ème siècle avait du mal à comprendre la mentalité et le mode de vie du 16ème siècle par exemple.
Il est difficile de comprendre le passé car nous pouvons juste l'imager. Tout comme l'avenir. Donc c'est clairement dur de contextualiser les choses en ce sens. Je suis certaine que beaucoup de personnes était affligées de la mentalité de leur époque.
Je suis d'accord avec vous. Mais nous sommes obligé de "comparer" pour pouvoir avoir un avis. Voyez, je suis certaine que les personnes du 19ème siècle avait du mal à comprendre la mentalité et le mode de vie du 16ème siècle par exemple.
Il est difficile de comprendre le passé car nous pouvons juste l'imager. Tout comme l'avenir. Donc c'est clairement dur de contextualiser les choses en ce sens. Je suis certaine que beaucoup de personnes était affligées de la mentalité de leur époque.
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