Je suis bien d'accord avec vous, et c'est ce que dit clairement la légende qui figure à côté de ce visuel (certes difficilement lisible sur ce pdf de faible définition).
Traditions
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Re: Traditions
Je trouve l'article de Ronald Pawly sur le blocus de Naarden fort réussi !
Avoir pu illustrer l'étude du rapport du général Quétard avec les œuvres de Van Os a permis de réaliser un très bel ensemble !
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Re: Traditions
Effectivement, après lecture, bravo à Olivier Lapray pour son article très bien documenté - y compris avec ses pièces personnelles - sur Espagne à Heilsberg.
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Traditions n° 19, avril 2018
Voilà le sommaire du numéro 19 de Traditions qui sera en kiosque le 23 mars :
Batailles
- La bataille d’Antietam, 17 septembre 1862 (Frédéric Naulet)
– La conquête du Caucase par les Russes (Raphaël Roméo)
Les fondamentaux : la cavalerie de ligne 1790-1791 (Patrice Courcelle)
Destins
– La compagnie des guides-interprètes (Olivier Lapray)
Livres anciens : Sueurs de sang de Léon Bloy (Laurent Teitgen)
Lieux de mémoire
- La bataille de Nuits, 18 décembre 1870 (Laurent Teitgen)
Blasons : Lannes de Montebello (Philippe Lamarque)
Revue de détail
- Un sabre de bord modèle 1811 (Fabien Pacaud)
Fonds de giberne : le début des gardes nationales (Patrice Courcelle)
Unités
– Le 3e bataillon de volontaires de l'Ain (Jérôme Croyet)
- Les chasseurs de la jeune garde italienne (Riccardo Papi)
Livres
Le sommaire complet et quelques pages se trouvent ici : https://www.lelivrechezvous.fr/traditions-n-19.html

Batailles
- La bataille d’Antietam, 17 septembre 1862 (Frédéric Naulet)
– La conquête du Caucase par les Russes (Raphaël Roméo)
Les fondamentaux : la cavalerie de ligne 1790-1791 (Patrice Courcelle)
Destins
– La compagnie des guides-interprètes (Olivier Lapray)
Livres anciens : Sueurs de sang de Léon Bloy (Laurent Teitgen)
Lieux de mémoire
- La bataille de Nuits, 18 décembre 1870 (Laurent Teitgen)
Blasons : Lannes de Montebello (Philippe Lamarque)
Revue de détail
- Un sabre de bord modèle 1811 (Fabien Pacaud)
Fonds de giberne : le début des gardes nationales (Patrice Courcelle)
Unités
– Le 3e bataillon de volontaires de l'Ain (Jérôme Croyet)
- Les chasseurs de la jeune garde italienne (Riccardo Papi)
Livres
Le sommaire complet et quelques pages se trouvent ici : https://www.lelivrechezvous.fr/traditions-n-19.html

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Traditions n° 20, juin 2018
Le n° 20 de Traditions est un numéro spécial entièrement consacré à la cavalerie de la maison royale anglaise sous la Révolution et l'Empire.
Tous les articles sont rédigés par Ronald Pawly et Jean-Jacques Prévost :
Parcours
– La cavalerie britannique
- La cavalerie de la maison royale
Batailles
- La campagne des Flandres
– La campagne péninsulaire
– La campagne de Belgique
Revue de détail
- L’uniforme de la cavalerie royale
- La modernisation de l'équipement

Tous les articles sont rédigés par Ronald Pawly et Jean-Jacques Prévost :
Parcours
– La cavalerie britannique
- La cavalerie de la maison royale
Batailles
- La campagne des Flandres
– La campagne péninsulaire
– La campagne de Belgique
Revue de détail
- L’uniforme de la cavalerie royale
- La modernisation de l'équipement

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Re: Traditions
contrairement aux habitudes, le numéro n'est pas encore sur le site mais il le sera très vite. Juste quelques petits problèmes d'intendance.
En voici la présentation :
Pendant les guerres de la Révolution et de l’Empire, que les Anglais appellent les “guerres françaises”, les armées d’outre-Manche ont assez rarement affronté les Français. Et, lorsqu’elles l’ont fait, la cavalerie britannique n’a, le plus souvent, joué qu’un rôle secondaire dans lequel elle a assez peu brillé. Pourtant, en juin 1815, la cavalerie royale, manifestement requinquée, a largement contribué à la victoire alliée lors de la bataille de Waterloo (voir page 57).
En avril 1794, la charge de la cavalerie lourde du général Ott, certes mêlée aux cuirassiers Autrichiens, avait déjà emporté dans son élan les troupes révolutionnaires lors de la bataille de Beaumont-en-Cambrésis (voir page 46). Mais cette brillante victoire tactique anglaise est longtemps restée sans suite. Durant les guerres de la péninsule Ibérique, cette même cavalerie, surtout remarquée pour son indiscipline, est principalement restée cantonnée dans son rôle de second plan (voir page 48).
Pendant toutes ces années, les Anglais ne sont heureusement pas restés inactifs et, en tenant compte de ce qu’ils observaient sur le continent, ont modifié de fond en comble le recrutement, l’équipement et le fonctionnement de leur armée. La cavalerie britannique, qui avait énormément de retard sur ses homologues européennes, a largement profité de cette modernisation (voir page 14). C’est parce qu’elle a su combler ses incroyables lacunes qu’elle a finalement été en mesure de redorer son blason à la fin du premier Empire.
L’élite de cette cavalerie est évidemment la garde royale anglaise à cheval, constituée des Life Guards et des Horse Guards. Ces deux unités ont une longue histoire mais des origines différentes ; ce n’est que depuis 1820, et grâce à leur excellent comportement sur les champs de bataille, que les Horse Guards, surnommés les Blues en référence à la couleur de leur uniforme, font officiellement partie de la maison royale. Ensemble, à cette époque, les Life Guards et les Horse Guards forment la Household Cavalry (voir page 40).
Voulue par le prince-régent, le futur George IV, la modernisation de l’équipement de cette cavalerie a été menée par étapes. Plutôt réussie, elle conservera toutefois un point faible avec le nouveau sabre qui, confronté à la réalité du terrain, sera jugé “trop lourd, trop court et trop large” (voir page 89). Le nouvel uniforme, introduit en 1812, marque lui aussi une rupture avec les pratiques antérieures. Décrié parce que trop inspiré par les tenues françaises, il ne fait pas l’unanimité. Sans doute cette uniformisation passe-t-elle mal parmi des officiers habitués depuis trop longtemps à des accommodements avec la règle (voir page 73).
Ce dossier exceptionnel, qui réunit pour la première fois en langue française une documentation considérable sur l’élite de la cavalerie anglaise, est dû aux recherches et à la ténacité de Ronald Pawly et de Jean-Jacques Prévost. C’est aussi grâce à eux que nous pouvons présenter une abondante iconographie sur les tenues et l’armement de la Household Cavalry, l’élite de la cavalerie britannique.
Merci pour tout !
En voici la présentation :
Pendant les guerres de la Révolution et de l’Empire, que les Anglais appellent les “guerres françaises”, les armées d’outre-Manche ont assez rarement affronté les Français. Et, lorsqu’elles l’ont fait, la cavalerie britannique n’a, le plus souvent, joué qu’un rôle secondaire dans lequel elle a assez peu brillé. Pourtant, en juin 1815, la cavalerie royale, manifestement requinquée, a largement contribué à la victoire alliée lors de la bataille de Waterloo (voir page 57).
En avril 1794, la charge de la cavalerie lourde du général Ott, certes mêlée aux cuirassiers Autrichiens, avait déjà emporté dans son élan les troupes révolutionnaires lors de la bataille de Beaumont-en-Cambrésis (voir page 46). Mais cette brillante victoire tactique anglaise est longtemps restée sans suite. Durant les guerres de la péninsule Ibérique, cette même cavalerie, surtout remarquée pour son indiscipline, est principalement restée cantonnée dans son rôle de second plan (voir page 48).
Pendant toutes ces années, les Anglais ne sont heureusement pas restés inactifs et, en tenant compte de ce qu’ils observaient sur le continent, ont modifié de fond en comble le recrutement, l’équipement et le fonctionnement de leur armée. La cavalerie britannique, qui avait énormément de retard sur ses homologues européennes, a largement profité de cette modernisation (voir page 14). C’est parce qu’elle a su combler ses incroyables lacunes qu’elle a finalement été en mesure de redorer son blason à la fin du premier Empire.
L’élite de cette cavalerie est évidemment la garde royale anglaise à cheval, constituée des Life Guards et des Horse Guards. Ces deux unités ont une longue histoire mais des origines différentes ; ce n’est que depuis 1820, et grâce à leur excellent comportement sur les champs de bataille, que les Horse Guards, surnommés les Blues en référence à la couleur de leur uniforme, font officiellement partie de la maison royale. Ensemble, à cette époque, les Life Guards et les Horse Guards forment la Household Cavalry (voir page 40).
Voulue par le prince-régent, le futur George IV, la modernisation de l’équipement de cette cavalerie a été menée par étapes. Plutôt réussie, elle conservera toutefois un point faible avec le nouveau sabre qui, confronté à la réalité du terrain, sera jugé “trop lourd, trop court et trop large” (voir page 89). Le nouvel uniforme, introduit en 1812, marque lui aussi une rupture avec les pratiques antérieures. Décrié parce que trop inspiré par les tenues françaises, il ne fait pas l’unanimité. Sans doute cette uniformisation passe-t-elle mal parmi des officiers habitués depuis trop longtemps à des accommodements avec la règle (voir page 73).
Ce dossier exceptionnel, qui réunit pour la première fois en langue française une documentation considérable sur l’élite de la cavalerie anglaise, est dû aux recherches et à la ténacité de Ronald Pawly et de Jean-Jacques Prévost. C’est aussi grâce à eux que nous pouvons présenter une abondante iconographie sur les tenues et l’armement de la Household Cavalry, l’élite de la cavalerie britannique.
Merci pour tout !
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Re: Traditions
Les Royal dragoons (1st Dragoons =prmier régiment de dragons) ont été amalgamés en 1969 avec les Horse Guards, formant ainsi "The Royal and Blues" (Royaux et Bleus). Depuis cette date, les Horse Guards portant une petite aigle impériale (aigle est féminin en héraldique, du latin Aquila) commémorant le fait que les Royal Dragoons avaient pris l'aigle du 105ème régiment d'infanterie à Waterloo brodée sur la manche (gauche, si je ne me trompe).
Je possède le livre de Ronald Pawly sur les Lanciers rouges (de la garde impériale française), c'est un auteur de référence.
Je possède le livre de Ronald Pawly sur les Lanciers rouges (de la garde impériale française), c'est un auteur de référence.
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Re: Traditions
Général Colbert a écrit : ↑12 mai 2018, 12:00Les Royal dragoons (1st Dragoons =premier régiment de dragons) ont été amalgamés en 1969 avec les Horse Guards, formant ainsi "The Royal and Blues" (Royaux et Bleus). Depuis cette date, les Horse Guards portant une petite aigle impériale (aigle est féminin en héraldique, du latin Aquila) commémorant le fait que les Royal Dragoons avaient pris l'aigle du 105ème régiment d'infanterie à Waterloo brodée sur la manche (gauche, si je ne me trompe).




viewtopic.php?f=12&t=56685&start=58
Cordialement
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Re: Traditions
Incroyable ce Cher Demi-Solde plus rapide que l'éclair ! J'adore ses réactions agrémentées d'illustrations précises et tellement spontanées. Du plaisir MERCI Cher Demi-Solde et Cher Colbert aussi qui n'est jamais loin non plus. ... Bravo Messieurs...
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Devise des Royals Scot's Dragoons Guards : "Nemo me impune lacessit"
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Re: Traditions




J'ai passé des certificats militaires de langue anglaise dans les années 90,et il fallait non seulement pouvoir traduire, mais aussi avoir une certaine culture sur l'armée britannique (et l'armée US), et comme ça m'a intéressé j'ai continué à me documenter et à lire. on remarquera d'ailleurs que les Guards ne se contentent pas de broderies mécaniques.