Extraits de "La nef des fous" de Michel Onfray - Bouquins
"Le racisme antiraciste
Des décolonialistes – qui font des Blancs, avec une majuscule, des coupables parce que Freud explique que les traumatismes se transmettent de génération en génération, via les inconscients, et qui pensent qu’un Noir est toujours racisé alors qu’un Blanc est toujours raciste, quoi que l’un et l’autre fassent du simple fait qu’ils hériteraient pour l’un de la « férocité blanche » et pour l’autre de la souffrance noire – ont détruit en Martinique une statue de Victor Schoelcher, à qui on doit l’abolition de l’esclavage. Nous voilà donc dans la situation où les descendants de Noirs libérés de l’esclavage s’attaquent aux monuments des hommes qui les ont libérés ! En même temps, comme dirait l’autre, ces militants décolonialistes interdisent que le nom de Napoléon soit mentionné dans les manuels scolaires sous prétexte qu’il a restauré l’esclavage aboli par la Révolution française. Ce qui veut dire que ceux qui abolissent l’esclavage sont tout autant responsables et coupables que ceux qui le restaurent pour une simple et bonne raison : Napoléon et Schoelcher sont blancs…"
"Retour à Sainte-Hélène
Des étudiants d’une école de commerce ont invité Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, à donner une conférence sur l’empereur. La direction de l’école a annulé sous prétexte de « ne pas valoriser l’héritage napoléonien en cette (sic) période ». « Cette période » ? Laquelle ? On aimerait avoir un peu plus de détails… Dans quelle période cela redeviendra-t-il normal que des étudiants aient envie d’apprendre l’histoire de France sans que leur direction les en empêche ? Il est vrai qu’enseigner l’histoire c’est empêcher qu’on nous raconte des histoires…"
"Candidat putatif
Le maire socialiste, tendance Fabius, de Rouen souhaite remplacer la statue de Napoléon qui se trouve sur la place de l’hôtel de ville. Il a songé par exemple à Gisèle Halimi. Une gentille femme contre un méchant homme. On sent qu’aux prochaines régionales, le candidat socialiste putatif pourra compter sur de nouveaux amis écologistes : le vandalisme est une tradition que la gauche porte à son paroxysme pendant la Révolution française."
"Le racisme antiraciste
Des décolonialistes – qui font des Blancs, avec une majuscule, des coupables parce que Freud explique que les traumatismes se transmettent de génération en génération, via les inconscients, et qui pensent qu’un Noir est toujours racisé alors qu’un Blanc est toujours raciste, quoi que l’un et l’autre fassent du simple fait qu’ils hériteraient pour l’un de la « férocité blanche » et pour l’autre de la souffrance noire – ont détruit en Martinique une statue de Victor Schoelcher, à qui on doit l’abolition de l’esclavage. Nous voilà donc dans la situation où les descendants de Noirs libérés de l’esclavage s’attaquent aux monuments des hommes qui les ont libérés ! En même temps, comme dirait l’autre, ces militants décolonialistes interdisent que le nom de Napoléon soit mentionné dans les manuels scolaires sous prétexte qu’il a restauré l’esclavage aboli par la Révolution française. Ce qui veut dire que ceux qui abolissent l’esclavage sont tout autant responsables et coupables que ceux qui le restaurent pour une simple et bonne raison : Napoléon et Schoelcher sont blancs…"
"Retour à Sainte-Hélène
Des étudiants d’une école de commerce ont invité Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, à donner une conférence sur l’empereur. La direction de l’école a annulé sous prétexte de « ne pas valoriser l’héritage napoléonien en cette (sic) période ». « Cette période » ? Laquelle ? On aimerait avoir un peu plus de détails… Dans quelle période cela redeviendra-t-il normal que des étudiants aient envie d’apprendre l’histoire de France sans que leur direction les en empêche ? Il est vrai qu’enseigner l’histoire c’est empêcher qu’on nous raconte des histoires…"
"Candidat putatif
Le maire socialiste, tendance Fabius, de Rouen souhaite remplacer la statue de Napoléon qui se trouve sur la place de l’hôtel de ville. Il a songé par exemple à Gisèle Halimi. Une gentille femme contre un méchant homme. On sent qu’aux prochaines régionales, le candidat socialiste putatif pourra compter sur de nouveaux amis écologistes : le vandalisme est une tradition que la gauche porte à son paroxysme pendant la Révolution française."