Que lisez vous en ce moment?

[Cyril]

J'ai terminé "aventures de guerre au temps de la république et du consulat" de Moreau de Jonès il y a quelques jours.
C'est comme je l'avait indiqué, très mais alors très romancé! Il a souvent le beau rôle et le nombre de jeunes filles qui tombent amoureuses de lui est assez impressionnant!

Sans qu'il le dise vraiment, il est spécialisé dans ce que nous appellerions les opérations subversives, il est avec le peuple caraïbe sur l'île de Saint-Vincent, en Irlande par deux fois et même avec les marins anglais pendant les mutineries de la Royal Navy en 1797. Il a également été à Saint-Domingue et une grande partie de sa carrière s'est passée à la Martinique.

Ses descriptions de l'épidémie de fièvre jaune aux Antilles sont particulièrement intéressantes.

Au bilan: bien mais sans plus, si quelqu'un peux me recopier ce qu'en pense Mr Tulard, je suis curieux de son avis.

J'ai commencé depuis: Souvenirs diplomatiques et militaires du Général THIARD.
Pas du tout le même style ni de personnage ni de mémoires, un émigré de l'armée de Condé, qui sera Chambellan de l'Empereur de 1804 à 1806, puis pour faire simple se fait virer.

[Turos M. J.]

Ses descriptions de l'épidémie de fièvre jaune aux Antilles sont particulièrement intéressantes.

Sujet intéressant. Puis-je demander des données bibliographiques pour ce livre

[Rigodon d'honneur]

J'ai terminé "aventures de guerre au temps de la république et du consulat" de Moreau de Jonès (...)
Au bilan: bien mais sans plus, si quelqu'un peut me recopier ce qu'en pense Mr Tulard, je suis curieux de son avis.

"connu comme l'auteur de statistiques sur l'agriculture ou l'industrie, MdJ fut aussi un jeune soldat d'artillerie de marine, qui participa à la guerre des Antilles, et un conteur assez proche par sa verve de Marbot et d'Alexandre Dumas. sur Fort-de-France et Saint-Pierre en 1802 on trouvera d'utiles indications ainsi que la rupture de la paix d'Amiens. le récit s'arrête en 1805." (J. Tulard, Nouvelle bibliographie critique des mémoires sur l'époque napoléonienne)

[Cyril]

J'ai terminé "aventures de guerre au temps de la république et du consulat" de Moreau de Jonès (...)
Au bilan: bien mais sans plus, si quelqu'un peut me recopier ce qu'en pense Mr Tulard, je suis curieux de son avis.

"connu comme l'auteur de statistiques sur l'agriculture ou l'industrie, MdJ fut aussi un jeune soldat d'artillerie de marine, qui participa à la guerre des Antilles, et un conteur assez proche par sa verve de Marbot et d'Alexandre Dumas. sur Fort-de-France et Saint-Pierre en 1802 on trouvera d'utiles indications ainsi que la rupture de la paix d'Amiens. le récit s'arrête en 1805." (J. Tulard, Nouvelle bibliographie critique des mémoires sur l'époque napoléonienne)

Petite autosatisfaction: c'est en droite ligne avec ce que j'ai écrit ^^

Ses descriptions de l'épidémie de fièvre jaune aux Antilles sont particulièrement intéressantes.

Sujet intéressant. Puis-je demander des données bibliographiques pour ce livre

voici le lien Gallica du chapitre sur la fièvre jaune: https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6358721c

[Turos M. J.]

Mes remeciemnts CYRIL

[Cyril]

J'ai commencé depuis: Souvenirs diplomatiques et militaires du Général THIARD.
Pas du tout le même style ni de personnage ni de mémoires, un émigré de l'armée de Condé, qui sera Chambellan de l'Empereur de 1804 à 1806, puis pour faire simple se fait virer.

Des mémoires bien courtes mais très intéressante pour un personnage plein de contrastes, de vieille noblesse, il est très attaché à ce qu'il appel l'esprit de 89, sa carrière politique après l'Empire se fera sur les bancs républicains.

Pour revenir aux mémoires qui ne concernent que l'Empire (1804-1805) il est le principal artisan, l'outil diplomatique de l'Empereur pour le mariage d'Eugène de Beauharnais et de la princesse Augusta de Bavière. C'est une partie que je ne connaissais pas dans les détails, me voici bien instruit sur les coulisses de ce mariage qui s'avéra un mariage fort heureux pour les intéressés. Il était aussi de la campagne de 1805 et était présent à Austerlitz.

Les annexes de fin d'ouvrage parle de sujet des plus divers Marie-Antoinette, les chemins de fers...(peu passionant)

[Espagne]

Bonjour.

Je viens de terminer "La route Napoléon" par Jacques L’Azou (Auto-édité - 2020).

Si un homme fait partie de ceux qui connaissent les lieux, la route Napoléon, c’est Jacques L’Azou, qui fut bouquiniste à Grasse puis à Corps.

En plus, il a eu la bonne idée d’expliquer pourquoi et comment il était « tombé dedans », de présenter Napoléon et ses différents passages dans les environs, pendant sa jeunesse et après la première abdication.
Ensuite, un court récit du passage de l’Empereur sur « sa » terre elboise, avant d’attaquer « à pieds », la remontée par ce qui deviendra la célèbre route Napoléon. Il a la bonne idée de nous présenter certains lieux tels qu’ils sont devenus.
Ensuite, en quelques pages, il nous peint la campagne de Belgique, les départs pour l’île d’Aix, et l’embarquement vers Sainte-Hélène.
On croise également « ceux d’en face », Louis XVIII et son entourage, et celle qui fut sa Marie-Louise.

Un bon moment, sur le porte-bagage de Napoléon, avec celui que l’on surnomme Route Nap.

[Espagne]

Bonjour.

Je viens de terminer: "Un médecin baron d'Empire - René Nicolas Dufriche Desgenettes" par Henri Ducoulombier (Editions de la République du Savoir - 2018). Imprimé par Amazon

Voilà une biographie de poids (plus de 600 pages) sur le moins étudié des médecins, pharmaciens et autres chirurgiens de l’épopée napoléonienne.
L’auteur, médecin lui-même, avait déjà produit une biographie de Percy, en 2004. Il nous conte sa jeunesse, ses études à Montpellier et ses voyages "initiatiques" en Italie.
Une fois de plus, on y remarque l’opposition, voir l’animosité des uns envers les autres, et Desgenettes, avec son humour, sa diatribe habituelle et ses talents d’imitateurs, n’était le moins prolifique en la matière.
Il était droit, courageux, n’admettait pas la médiocrité et les profiteurs. Moins apprécié que Percy et moins reconnu que Larrey, il fut également moins présent aux armées après l’Egypte, même s’il le fut par intermittence de 1807 à 1813. Il participa en particulier à la terrible campagne de Russie pendant laquelle il fut fait prisonnier par les Tusses, à Wilna. Après, il fut des assiégés de Torgau, où la peste fit des ravages, avant d’être fait prisonnier une nouvelle fois. En 1815, il reprit du service et fut nommé médecin en chef à l’Armée du Nord, mais n’y fit qu’une très courte apparition, sa présence à Waterloo étant même contestée.
Son plus haut fait d’arme ? L’histoire des pestiférés pendant la campagne de Syrie. Lui et Bonaparte voulurent prendre soins des malades, mais de façons bien différentes : Desgenettes en les soignant et en les rapatriant en Egypte, Bonaparte en leur donnant les moyens de se suicider pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi. Les fit-il (Bonaparte) empoisonner ou pas ? Desgenettes (et d’autres, militaires de l’expédition) le pensait. Il s’opposa donc à Bonaparte, qui ne lui en tînt pas réellement rigueur, au retour … ni plus tard, car l’Empereur lui donna de nombreuses preuves de sa reconnaissance.
Malgré tout, Desgenettes fut un éternel mécontent en manque de reconnaissance et par moment jaloux de Percy et surtout de Larrey. Le retour des rois ne lui apportera que peu de satisfactions et de reconnaissance, sauf de la part de quelques-uns de ses disciples, dont Broussais. Il retrouva un peu de son lustre sous Louis-Philippe.
C’était un époux amoureux et attentionné. Il aima aussi beaucoup sa fille, mais s’opposa et rejeta son fils, qui le déçut énormément dans ses manières et son peu de travail. Malgré tout cela, on lui prête une amitié « amoureuse » avec Laure Junot.

Un grand nom de la médecine française et mondiale, bien conté dans cette biographie, même si les passages, plus « médicaux », sont parfois un brin ardus à lire et à suivre. Un homme très courageux et plein de compassion envers les soldats, de tout ordre et de toutes nations.

[Cyril]

Je viens tout juste de terminer le Tome 7 de l'histoire du consulat et de l'empire de Mr THIERS.
Plus de 680 pages consacrées aux années 1806 et 1807.
Alors que les batailles Iéna, Auerstaedt, Eylau, Friedland etc...m'étaient bien connues, une fois de plus la lecture de Mr Thiers m'a grandement éclairé sur le côté politico-diplomatique et également sur les positions plus stratégiques de l'Empereur.

[la remonte]

la dédicace est terrible , pour ces hommes qui maintenant sont plus proches de l'Empire que de notre époque