Je pense ici par exemple à La Quotidienne où on pouvait lire dans le numéro du 14 février 1820 les lignes suivantes :
« Il n’est pas jusqu’aux « Maximes et pensées du prisonnier de Sainte-Hélène » qui ne trahissent les manœuvres du parti [bonapartiste] ; elles sont si médiocres, si niaises, qu’il est difficile de croire un seul instant qu’elles ont pu être écrites ou dictées par Buonaparte. Il serait trop honteux d’ailleurs de le croire. Que nous ayons été gouvernés par un tyran, à la bonne heure, mais par un sot ! Sans doute la sottise, quand elle est en faveur, peut s’élever très haut, même en France ; mais qu’elle aille se placer jusque sur le trône : c’est impossible.
[…]
[Le lecteur] sait à quoi s’en tenir, sur ces prétendues maximes et pensées de Buonaparte. Je puis lui certifier qu’elles sont toutes aussi fausses, aussi ridicules »