
15 décembre 1840 - retour des cendres de l’Empereur Napoléon 1er
Modérateur : Général Colbert
Re: RETOUR DES CENDRES : 15 décembre 1840
Dans le même registre,il y a le pont Napoleon à Lille qui est en train de tomber en ruines sans que personne ne reagisse :furieux: .On ne peut même plus lire le nom des victoires,certaines ayant été effacées par la crasse et la pollution :furieux: .Mais bien sûr,pendant ce temps là,Martine Aubry trouve des millions d'euros pour investir dans les fameux "projets culturels"de Lille 2004.Pitoyable
.

Re: RETOUR DES CENDRES : 15 décembre 1840
Bonjour,
Je suis retourné me promener du coté de cette stèle et Ô Miracle la note descriptive écrite sur une feuille de métal qui était il y a quelques mois illisible est à présent tout à fait lisible.
Ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan des travaux de réfection à affectuer mais chaque goutte à son importance. L'océan n'est-il pas constitué de milliard de gouttes?
A bientôt pour de nouvelles aventures.... et pourquoi pas pour un nettoyage du tombeau des Invalides extérieur et intérieur... ainsi ne pourrions nous pas en profiter pour faire un petit prélèvement sur le corps de l'Empereur en vue d'une analyse ADN afin de mettre un terme une fois pour toute à ce débat qui oppose les partisants du "Oui bien sur que l'Empereur est aux Invalides! Cipriani congelé ah ah ah..." aux partisants du "Non, le tombeau ne renferme pas la dépouille de l'Empereur....mais où est le corps alors?"
NB.
Je suis retourné me promener du coté de cette stèle et Ô Miracle la note descriptive écrite sur une feuille de métal qui était il y a quelques mois illisible est à présent tout à fait lisible.
Ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan des travaux de réfection à affectuer mais chaque goutte à son importance. L'océan n'est-il pas constitué de milliard de gouttes?
A bientôt pour de nouvelles aventures.... et pourquoi pas pour un nettoyage du tombeau des Invalides extérieur et intérieur... ainsi ne pourrions nous pas en profiter pour faire un petit prélèvement sur le corps de l'Empereur en vue d'une analyse ADN afin de mettre un terme une fois pour toute à ce débat qui oppose les partisants du "Oui bien sur que l'Empereur est aux Invalides! Cipriani congelé ah ah ah..." aux partisants du "Non, le tombeau ne renferme pas la dépouille de l'Empereur....mais où est le corps alors?"
NB.
Re: RETOUR DES CENDRES : 15 décembre 1840
Bonjour,
Quel exemple !
Un simple courrier peut être si efficace ; c'est encourageant.
Un bel exemple de : face à l'oubli comme à la bêtise, ne soupirons pas, ne tournons pas le dos, ne nous lamentons pas, mais faisons face en toute simplicité.
Merci pour le suivi.
Cordialement,
Quel exemple !
Un simple courrier peut être si efficace ; c'est encourageant.
Un bel exemple de : face à l'oubli comme à la bêtise, ne soupirons pas, ne tournons pas le dos, ne nous lamentons pas, mais faisons face en toute simplicité.
Merci pour le suivi.
Cordialement,
Re: RETOUR DES CENDRES : 15 décembre 1840
Un indice : la population de Paris était en 1840 de 1 millions d'habitants, 2 millions pour l'ensemble de l'Ile de France.


Re: RETOUR DES CENDRES : 15 décembre 1840
Depuis Rouen jusquà Neuilly, ce sont toutes les populations des villes, villages et hameaux traversés apr le cortège funèbre qui se sont empressées de se rendre sur les rives de la Seine, aux cris de "Vive l'Empereur" des milliers de fois répétés ...
A ce propos, le mameluck Ali rapporta cette petite ode touchante :
"Quelle joie tu dûs ressentir, Ô Napoléon, si tes yeux ont pu voir alors ce qui se passait ici-bas et si tes oreilles ont pu entendre ces milliers de voix qui t'appelaient" ...
Cortège impressionnant constitué de quatre-ving mille hommes de troupe, foule innombrable qui scandait, pêle-mêle :
" Vive Napoléon", "Vive la Belle Poule", "Vive la Garde", "A bas les Anglais", "A bas les traîtres de 1815", "Vive l'Empereur" ...
C'était grandiose, à l'instar du Grand Homme et de sa gloire.
A ce propos, Victor Hugo a eu cette phrase que j'aime beaucoup :
"En ce moment, le Soleil fait son devoir et apparait magnifiquement.
Nous sommes dans le mois d'Austerlitz" ...

A ce propos, le mameluck Ali rapporta cette petite ode touchante :
"Quelle joie tu dûs ressentir, Ô Napoléon, si tes yeux ont pu voir alors ce qui se passait ici-bas et si tes oreilles ont pu entendre ces milliers de voix qui t'appelaient" ...
Cortège impressionnant constitué de quatre-ving mille hommes de troupe, foule innombrable qui scandait, pêle-mêle :
" Vive Napoléon", "Vive la Belle Poule", "Vive la Garde", "A bas les Anglais", "A bas les traîtres de 1815", "Vive l'Empereur" ...
C'était grandiose, à l'instar du Grand Homme et de sa gloire.
A ce propos, Victor Hugo a eu cette phrase que j'aime beaucoup :
"En ce moment, le Soleil fait son devoir et apparait magnifiquement.
Nous sommes dans le mois d'Austerlitz" ...

Re: RETOUR DES CENDRES : 15 décembre 1840
Disons que 100 000 personnes se pressaient entre le pont de Courbevoie et les Invalides. Il faisait une température glaciale, dans les moins 12/moins 18 il me semble. 

RETOUR DES CENDRES : Le plus beau de tous les bivouacs ...
Ce fut le tout dernier de la Grande Armée ... Enfin de ce qu'il en restait...
Nous sommes le 14 Décembre 1840, et, dans le soir qui tombe, la foule commence à se retirer pour laisser passer ce qui semble être des groupes d'ombre, mais non, ce sont des hommes, et ils avancent en ordre militaire.
Ici et là, ils s'étaient donné rendez-vous, parfois de très loin, ils avaient marché ensemble, et maintenant ils s'avançaient dans le plus grand silence ....
Quelques-uns s'appuyaient sur une canne, et, malgré la lumière du jour faiblissant, on ne pouvait pas ne pas les reconnaître ...
Ces survivants avaient revêtu leurs anciens uniformes... Il y avait des grenadiers de la ligne, presque tout en blanc, des dragons à pied en hautes guêtres noires, des Chasseurs au shako évasé, des Gardes d'honneur de la Campagne de France ...
A bord, seuls les Officiers étaient autorisés à monter, à partir du grade de "Colonel", mais tous ces anciens soldats n'en demandaient pas tant !
Pour eux, monter la garde devant le bateau de l'Empereur, comme quelques-uns l'avaient si souvent fait autour de sa tente, voilà tout ce qu'ils désiraient ardemment..
Là, sur l'herbe gelée, ils retrouvaient les anciens gestes, apportant du bois là où ils avaient pu en trouver, allumant ainsi les premiers feux de bivouac ...
Dans cette célèbre nuit de Décembre, par huit degrés sous zéro, quatre cents survivants allaient dormir là, autour des feux, enroulés dans leurs vieux manteaux...
Quelques-uns ne se réveilleront pas, d'autres mourront de froid à Paris et aux alentours, cette nuit-là et le lendemain ...
Ainsi, tout comme sur un champ de bataille, ils venaient rendre hommage à leur Père, déterminés comme en temps de guerre à lui offrir leur vie.
Aujourd'hui encore, le Grand Homme est parmi nous, continuant à galvaniser ses braves reconstitueurs, à la ferveur inébranlable ...
Et dans chacun des bivouacs que nous préparons et que nous vivons, animés de cet enthousiasme qui n'a d'égal que le bonheur de faire revivre notre Histoire, nous ne devons à aucun moment oublier le majestueux hommage ainsi rendu ,dans le respect de la mémoire de l'Empereur et de sa Grande Armée, à jamais gravée dans nos coeurs...

Nous sommes le 14 Décembre 1840, et, dans le soir qui tombe, la foule commence à se retirer pour laisser passer ce qui semble être des groupes d'ombre, mais non, ce sont des hommes, et ils avancent en ordre militaire.
Ici et là, ils s'étaient donné rendez-vous, parfois de très loin, ils avaient marché ensemble, et maintenant ils s'avançaient dans le plus grand silence ....
Quelques-uns s'appuyaient sur une canne, et, malgré la lumière du jour faiblissant, on ne pouvait pas ne pas les reconnaître ...
Ces survivants avaient revêtu leurs anciens uniformes... Il y avait des grenadiers de la ligne, presque tout en blanc, des dragons à pied en hautes guêtres noires, des Chasseurs au shako évasé, des Gardes d'honneur de la Campagne de France ...
A bord, seuls les Officiers étaient autorisés à monter, à partir du grade de "Colonel", mais tous ces anciens soldats n'en demandaient pas tant !
Pour eux, monter la garde devant le bateau de l'Empereur, comme quelques-uns l'avaient si souvent fait autour de sa tente, voilà tout ce qu'ils désiraient ardemment..
Là, sur l'herbe gelée, ils retrouvaient les anciens gestes, apportant du bois là où ils avaient pu en trouver, allumant ainsi les premiers feux de bivouac ...
Dans cette célèbre nuit de Décembre, par huit degrés sous zéro, quatre cents survivants allaient dormir là, autour des feux, enroulés dans leurs vieux manteaux...
Quelques-uns ne se réveilleront pas, d'autres mourront de froid à Paris et aux alentours, cette nuit-là et le lendemain ...
Ainsi, tout comme sur un champ de bataille, ils venaient rendre hommage à leur Père, déterminés comme en temps de guerre à lui offrir leur vie.
Aujourd'hui encore, le Grand Homme est parmi nous, continuant à galvaniser ses braves reconstitueurs, à la ferveur inébranlable ...
Et dans chacun des bivouacs que nous préparons et que nous vivons, animés de cet enthousiasme qui n'a d'égal que le bonheur de faire revivre notre Histoire, nous ne devons à aucun moment oublier le majestueux hommage ainsi rendu ,dans le respect de la mémoire de l'Empereur et de sa Grande Armée, à jamais gravée dans nos coeurs...

Re: RETOUR DES CENDRES : Le plus beau de tous les bivouacs ...
Un bel hommage à la fidélité.
Emouvants en effet devaient être ces bords de Seine. Les moustaches avaient blanchi, mais les coeurs étaient restés les mêmes.
Emouvants en effet devaient être ces bords de Seine. Les moustaches avaient blanchi, mais les coeurs étaient restés les mêmes.
Re: RETOUR DES CENDRES : Le plus beau de tous les bivouacs ...
Inébranlable la fidélité de ces vieux grognards !
Vous nous avez restitué un bien beau morceau de cette légende qu'ils ont si largement contribué à édifier.
Séquence émotion ! :aime:
Vous nous avez restitué un bien beau morceau de cette légende qu'ils ont si largement contribué à édifier.
Séquence émotion ! :aime:
Re: RETOUR DES CENDRES : Le plus beau de tous les bivouacs ...
Joséphine :
(Le maréchal Moncey, l'intraitable officier de Napoléon, LCV)
En complément à la sincère et brillante relation initiale, j'ajoute la loyauté de Moncey - qui se prénommait Bon pas pour rien - et sa discipline intellectuelle irréductible....

Pour illustrer la force de cette fidélité liée à une loyauté indéfectible, il faut citer Michel Molières dans sa biographie de Moncey : "Dès lors, le seul souci du duc de Conegliano a été de pouvoir rendre cet ultime témoignage de respect à celui à qui, selon ses propres termes, il doit tout, et qu'il n'a jamais cessé d'admirer. Mais il fallait pour cela "sue les jours qui m'ont été accordés se prolongent assez pour me permettre de recevoir en qualité de Gouverneur des Invalides les cendres du Grand Empereur, au miliue des vieux débris des armées françaises qui deviendront sa garde d'honneur." Aussi a-t-il demandé à son médecin : "Docteur, faites-moi vivre encore un peu. Je veux recevoir l'Empereur." Dieu devait accéder à cette requête ."...... "L'émotion du Maréchal est si intense qu'elle lui donne la force de se lever pour saluer, debout pendant quelques instants et pour la dernière fois, les restes de son idole, avant de retomber sur son siège, le visage baigné de pleurs. c'est à de moment qu'on lui remet l'épée d'Austerlitz confiée à sa garde. Il l'embrasse avec ferveur avant de la serrer sur son coeur dans un élan de touchante émotion. C'était "le triomphe admirable d'un cercueil où ce mort impérissable me semblait mille fois plus vivant encore que cette immense multitude réunie pour le contempler."...."[i]maintenant, rentrons mourir"[/i] entend-on le duc de Conegliano dire aux porteurs qui l'emmènent".Dans cette célèbre nuit de Décembre, par huit degrés sous zéro, quatre cents survivants allaient dormir là, autour des feux, enroulés dans leurs vieux manteaux...
Quelques-uns ne se réveilleront pas, d'autres mourront de froid à Paris et aux alentours, cette nuit-là et le lendemain ...
(Le maréchal Moncey, l'intraitable officier de Napoléon, LCV)
En complément à la sincère et brillante relation initiale, j'ajoute la loyauté de Moncey - qui se prénommait Bon pas pour rien - et sa discipline intellectuelle irréductible....

Modifié en dernier par Bergisel le 22 sept. 2006, 18:33, modifié 1 fois.
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