MARÉCHAUX : SÉRURIER, "la vierge d'Italie"

[Barclay]

Bonjour Lepic34 ! Bonjour a tous !
Le Marechal Moncey comme le commandant general de la Garde national de Paris a etait second ( depuis le 8 janvier 1814 ) ?

[Lepic34]

Le Marechal Moncey comme le commandant general de la Garde national de Paris a etait second

Bonjour Barclay; c'est tout à fait ça et Napoléon lui dit en partant pour l'armée : « C'est à vous et au courage de la garde nationale que je confie l'impératrice et le roi de Rome...>> .

[Barclay]

Bonjour a tous !

Maintenant, j' ai d' autre question : existait-il quelqu' un travail sur le Marechal Serurier ( sauf le celebre travail de Toutey de 1899 ) ?

Bien amicalement
Igor

[Barclay]

Bonjour à tous !

Comme on est bien connu, le père du Maréchal a travaille comme le maître-taupier. C' est la position prestigieuse ? Où puis-je lire de cet emploi ?

Bien amicalement
Igor

[Bernard]

Louis Tuetey, Sérurier 1742-1819 : d'après les archives de France et d'Italie, 1899 :

“Sérurier s'était efforcé d'éviter les rigueurs inutiles qui auraient pu donner à l'occupation française un caractère de conquête brutale. Les habitants de Lucques lui en furent reconnaissants. Il paraîtrait même qu'en manière de témoigner l'estime que leur avait inspiré la conduite désintéressée et intègre de ce général, les habitants l'auraient surnommé, avec une singularité un peu naïve, la Vierge d'Italie (1).

(1) A Lucques même, les personnes les mieux au fait de l'histoire locale nous ont déclaré ignorer l'origine et jusqu'à l'existence de ce surnom.”

Encore une légende ?

[Barclay]

Bonjour Bernard !

Merci bien !

...mais je voulais savoir sur l' emploi de son père - le maître-taupier...

Bien amicalement
Igor

[Bernard]

...mais je voulais savoir sur l' emploi de son père - le maître-taupier...

Bonjour Igor,
je doute qu'il s'agisse d'une fonction très prestigieuse mais elle était nécessaire et répandue. Dans un état des émoluments restants dus aux employés de la maison du roi (Assemblée nationale, 17 septembre 1791), le maître-taupier n'apparaît que pour 300 livres, moins que le jardinier. Mais il s'agit d'un reste à payer et ce n'est peut-être pas significatif. Il s'agit d'une profession reconnue, aujourd'hui il existe même une Ecole internationale de formation de taupier et régulateur des nuisibles fondée par Jérôme Dormion, le taupier officiel de château de Versailles. Le fait que vous évoquiez un maître-taupier fait référence à une corporation ayant pignon sur rue et un circuit de formation (qui dit "maître" dit apprentis). On en a peu de traces mais il existait des taupiers dans tous les grands domaines (Versailles, Fontainebleau, Louvre, Tuileries, Rambouillet...)
Bien bonne journée !

[Bernard]

Il semble que Mathieu Guillaume Sérurier (1718-1761) était un peu plus que maître-taupier. Il se présentait comme taupier des haras du roi, officier de la maison du roi, nommé à ce titre le 12 juin 1741.

[Bernard]

Généalogie des Sérurier, Bulletin de la Société académique de Laon, 1913 :

“MATHIEU-GUILLAUME SERURIER, seigneur de Saint-Gobert et de Sort, naquit en 1718. Il entra à la maison du roi et fut nommé taupier des haras par provision du 12 juin 1741 (1). Il épousa à Laon, le 16 janvier 1741 (paroisse Saint-Remy-Place) Elisabeth DANYE (2), fille de Philbert Danye, Sieur de Belmont, conseiller du roi au présidial de Laon et de Marie Canelle. Élisabeth avait trois frères (dont le seul marié fut Antoine-Philbert) et une sœur Madeleine, dont nous reprendrons plus loin la postérité (page 27), parce que ses représentants sont aussi les arrière-neveux du maréchal. Mathieu-Guillaume mourut à l'âge de quarante-trois ans, le 9 mai 1761, et fut inhumé dans l'église Saint-Remy-au-Velours. Sa veuve mourut le 10 octobre 1781 (paroisse Saint-Cyr), âgée de soixante-dix ans. Il y eut au moins huit enfants de cette alliance, mais aucun ne laissa de postérité. [Le maréchal est le deuxième enfant]

“(1) Mathieu-Guillaume Serurier succédait dans cette charge à Thomas Philippe. Les lettres de provisions furent enregistrées en la cour des Aides le 4 juillet 1741 et en l'élection de Laon le 21 du même mois (archives de l'Aisne. C. 1041).”

[Barclay]

Merci Bernard !