Concernant la bataille de Wellington contre Soult à Porto, je n'ai pas encore trouvé d'informations comme quoi cet évènement était réellement une bataille en ligne (disons une bataille classique). Pour l'instant, j'ai toujours lu que cette soi-disante bataille n'était qu'un combat d'arrière-garde pour les troupes françaises qui quittaient le Portugal.
Jean Tranié et Jaun-Carlos Camignaini - La Campagne d'Espagne - page 97 :
Le 5 mai, Wellesley passe ses troupes en revue à Coimbra. 15.000 Anglais et 8.000 Portugais environ.
Il hésite soit marcher contre Victor dans la vallée du Tage, mais il laisse la route ouverte à Soult, soit attaquer celui-ci.
Il prend ce dernier parti car il pense qu'il a le temps de le battre avant de se retourner contre Victor.
Il envoie le général Mac Kenzie avec 2 brigades Anglaises et 12.000 Portugais à Santarem et Abrantès pour surveiller le Tage, avec toutes ses forces se porte sur le Douro, le traverse sans que l'armée française s'en aperceçoive, et le 12 mai arrive à Oporto.
C'est le général Foy le premier aperçoit les habits rouges. Avec une poignée d'hommes, il essaie de faire face. Peine perdue, l'ennemi débouche de tous côtés.
Soult qui va se mettre à table, abandonne son repas qui servira aux Anglais...saute sur son cheval et force le passage, sabre au clair avec une escorte de Chasseurs.
Les malades et blessés sont abandonnés,. L'armée française s'enfuit sur la route de Baltar...
L'armée Française, inactive dans Oporto et incetaine de la campagne, était atteinte par des dissolvants causés par un esprit de division parmi ses chefs ; il en était résulté un relâchement complet dans la discipline, la ponctualité et la vigilance nécéssaires au service. Welleslay saisit l'occasion et médita dans le plus profond secret de surprendre le maréchal Soult au milieu de son armée, comme le prince Eugène avait surprit Villeroy dans Crémone.
Son plan fut celui-ci : diriger le 10 mai, c'est-à-dire deux jours avant le coup de main, une colonne d'Aveiro sur Ovar ; elle était destinée à tomber sur les derrières de l'avant-garde française, qu'une autre colonne, conduite par lui-même, de Coïmbre ; la première colonne dut s'embarquer dans les lagunes d'Aveiro, afin d'éviter de s'avancer entre les français et le rivage. Cette combinaison réussit : Le général Franceschi, commandant l'avant-garde, fut surpris, résida vaillamment, mais fut obligé de se retirer sur Oporto. cet échec aurait dû ranimer la vigilance de tous, mais on n'y attacha qu'une importance secondaire, à cause des ordres de retraite données par le maréchal Soult pour le même jour 10, puis pour le lendemain : de nouvelles instructions renvoyèrent leur exécution au 12, mais on n'en n'apporta pas plus de soin dans la régularité du service. Le maréchal se borna, quant à lui, à faire replier le pont de bateaux qui unissait Oporto au faubourg de Villanova, situé sur la rive gauche, et se crut parfaitemet en sûreté....................." (Tiré de Traité de Tactique. tactique expérimentle par H. Bernard, colonel du 94eme rgt d'Infrie, ex-lt-colonel du 88e, tome 3, 1881).
Ainsi, sans la négigence qui s'était installée dans les rangs Français, cette défaite aurait pu être évitée.
Curieux que personne ne fasse allusion aux pillage des oeuvres d'art par ce brave homme pendant son séjour ibérique.
Mais si les moyens de se les approprier étaient discutables, au moins avait-il bon goût, sa collection était remarquable, une des plus belles de l'époque.
Et malheureusement l'Etat n'a pas su l'acquérir quand Soult l'a proposée.
"La célèbre collection de tableaux du marchal Soult a sucité d'innombrables commentaires. On ne s'est d'ailleurs intéressé qu'à la partie formée d'oeuvres de peintres espagnols comme le symbole même des pilleries perpétrées par un homme sans scrupules. C'est le cri universel lancé par des historiens pressés, des plebiscites avides de sensations, des adorateurs du Mémorial, des hommes politiques "vertueux" et même par certains petits-enfants du maréchal, alliés à des légitimistes, n'ayant pas pardonné à leur grand-père d'avoir servi l'"usurpateur" Louis-Philippe."
Gotteri veut dire par là qu'il faut se méfier de tout ce qui a pu être écrit sur l'origine de la collection de tableaux réalisée dans la péninsule ibérique. Pour l'historienne, les tableaux proviennent principalement d'achats, de cadeaux ou de dons royaux.
Date : 22 Juin 2019 Lieu : château du Travet 81 500 labastide saint Georges (LAVAUR) Inauguration d’une plaque commémorant le Quartier Général de Soult en 1814 Reconstitutions des événements ayant suivi la bataille...
Jean-Nicolas Corvisart-Desmarets, né à Dricourt (Champagne) le 15 février 1755 et mort à Paris, le 18 septembre 1821, est un médecin clinicien français. Il est surtout connu pour avoir été le médecin personnel de l'Empereur français Napoléon Ier.
Fils...
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Merci beaucoup cher Joker. C'est vrai que si les aficionados de l'Empereur connaissent le nom de Corvisart, on connaît moins sa biographie !
Voilà une lacune de comblée grâce à vous.
Merci.
:salut:
Nicolas CADET, auteur de l'ouvrage cité, est notre Auteur du mois de décembre.
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Je suis tout honteux d'avoir loupé cette réponse fort complète.
Le hasard fait parfois bien les choses mais je pense qu'il faut souvent savoir le saisir et il faut l'avouer qu'à partir d'une courte notice vous nous avez produit un excellent ouvrage.
Le lecteur qui parcourt « Le médecin de campagne » (paru pour la première fois en 1833) d’Honoré de Balzac, peut y croiser un certain commandant Genestas : « … ma vie est la vie de l’armée ; toutes les figures militaires se ressemblent. N’ayant jamais...
Je suis occupé à compiler les surnoms dont étaient affublés les maréchaux d'Empire ainsi que leur explication, mais je bute sur deux justifications :
Moncey était surnommé Fabius, pourquoi ?
Gouvion St Cyr avait plusieurs surnoms dont le...
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Moncey était surnommé Fabius, pourquoi ?
Gouvion St Cyr avait plusieurs surnoms dont le général dix mille hommes , pourquoi ?
Pour Moncey, Pigeard (Dictionnaire de la Grande Armée) indique que ce surnom serait du à sa rigidité .