De Coster, le dernier guide de Napoléon
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De Coster, le dernier guide de Napoléon
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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
merci.
c'est bien la première fois que l'on voit un pékin tenir un rôle aussi déterminant ! jamais il n' a été fait allusion lors de toutes les batailles de l'empire à des civils au sein de l'état major .
je serais curieux de savoir ce qu'il a dit concernant Hougoumont
c'est bien la première fois que l'on voit un pékin tenir un rôle aussi déterminant ! jamais il n' a été fait allusion lors de toutes les batailles de l'empire à des civils au sein de l'état major .
je serais curieux de savoir ce qu'il a dit concernant Hougoumont
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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
Vous auriez fait tiquer Talleyrand...la remonte a écrit : ↑13 nov. 2019, 18:04 c'est bien la première fois que l'on voit un pékin tenir un rôle aussi déterminant !
« Nous autres militaires, nous avons l’habitude d’appeler "pékin" tout ce qui n’est pas militaire.
-C’est comme nous, nous appelons "militaire" tout ce qui n'est pas civil ! »

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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
Maupassant décrit assez bien la mentalité du militaire de carrière avec le capitaine Epivent ; Fournier Sarloveze et tous ses congénères de même ...
" Il méprisait tout le monde en général avec beaucoup de degrés dans son mépris.
D’abord, pour lui, les bourgeois n’existaient point. Il les regardait, ainsi qu’on regarde les animaux, sans leur accorder plus d’attention qu’on n’en accorde aux moineaux ou aux poules.
Seuls, les officiers comptaient dans le monde, mais il n’avait pas la même estime pour tous les officiers. Il ne respectait, en somme, que les beaux hommes, la vraie, l’unique qualité du militaire devant être la prestance. Un soldat, c’était un gaillard, que diable, un grand gaillard créé pour faire la guerre et l’amour un homme à poigne, à crins et à reins, rien de plus. Il classait les généraux de l’armée française en raison de leur taille, de leur tenue et de l’aspect rébarbatif de leur visage. Bourbaki lui apparaissait comme le plus grand homme de guerre des temps modernes.
Il hait beaucoup des officiers de la ligne, qui sont courts et gros et soufflent en marchant, mais il avait surtout une invincible mésestime qui frisait la répugnance pour les pauvres gringalets sortis de l’école polytechnique, ces maigres petits hommes à lunettes, gauches et maladroits, qui semblent autant faits pour l’uniforme qu’un lapin pour dire la messe, affirmait-il. Il s’indignait qu’on tolérât dans l’armée ces avortons aux jambes grêles qui marchent comme des crabes, qui ne boivent pas, qui mangent peu et qui semblent mieux aimer les équations que les belles filles."
je doute que l'état major ait pu vraiment porter crédit à ce Decoster , le champ de bataille est tellement petit et il est tellement facile d'aller envoyer de véritables officiers pour reconnaitre les lieux que cela reste incompréhensible .
" Il méprisait tout le monde en général avec beaucoup de degrés dans son mépris.
D’abord, pour lui, les bourgeois n’existaient point. Il les regardait, ainsi qu’on regarde les animaux, sans leur accorder plus d’attention qu’on n’en accorde aux moineaux ou aux poules.
Seuls, les officiers comptaient dans le monde, mais il n’avait pas la même estime pour tous les officiers. Il ne respectait, en somme, que les beaux hommes, la vraie, l’unique qualité du militaire devant être la prestance. Un soldat, c’était un gaillard, que diable, un grand gaillard créé pour faire la guerre et l’amour un homme à poigne, à crins et à reins, rien de plus. Il classait les généraux de l’armée française en raison de leur taille, de leur tenue et de l’aspect rébarbatif de leur visage. Bourbaki lui apparaissait comme le plus grand homme de guerre des temps modernes.
Il hait beaucoup des officiers de la ligne, qui sont courts et gros et soufflent en marchant, mais il avait surtout une invincible mésestime qui frisait la répugnance pour les pauvres gringalets sortis de l’école polytechnique, ces maigres petits hommes à lunettes, gauches et maladroits, qui semblent autant faits pour l’uniforme qu’un lapin pour dire la messe, affirmait-il. Il s’indignait qu’on tolérât dans l’armée ces avortons aux jambes grêles qui marchent comme des crabes, qui ne boivent pas, qui mangent peu et qui semblent mieux aimer les équations que les belles filles."
je doute que l'état major ait pu vraiment porter crédit à ce Decoster , le champ de bataille est tellement petit et il est tellement facile d'aller envoyer de véritables officiers pour reconnaitre les lieux que cela reste incompréhensible .
Modifié en dernier par la remonte le 14 nov. 2019, 11:59, modifié 1 fois.
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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
Une pensée pour le "pékin" de Corbineau qui contribua à faire de la Bérézina une victoire française.la remonte a écrit : ↑13 nov. 2019, 18:04 c'est bien la première fois que l'on voit un pékin tenir un rôle aussi déterminant !
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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
Biensur, le renseignement passe entre autre par les civils mais ça complète les cartes et la vérification, Corbineau le 21 novembre après le renseignement du paysan ( dont l’histoire ne retient pas le nom) va vérifier à 4h du matin le gué de Studienka avant de filer vers Oudinot qu’il trouve le 22 et l’Empereur qui le renvoit pour préparer discrètement les travaux. Il ne dort jamais ?
On a l’exemple inverse de la division Partouneaux , 4000 hommes perdus .
Peut être à cause d’un Decoster local ?
On a l’exemple inverse de la division Partouneaux , 4000 hommes perdus .
Peut être à cause d’un Decoster local ?
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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
Un fil sur le malheureux Partouneaux :la remonte a écrit : ↑13 nov. 2019, 19:51 On a l’exemple inverse de la division Partouneaux , 4000 hommes perdus .
Peut être à cause d’un Decoster local ?
viewtopic.php?t=38020#p521166
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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
.dans le fameux 29° bulletin on peut lire
" Le général Fournier fit une belle charge de cavalerie."
lui aussi dans sa biographie trouve cette récompense bien lapidaire , c'est plus qu'une belle charge , avec ses 800 Hessois et Badois à 1 contre 6 il écrase la cavalerie de Wittgenstein , cet exploit comme celui de Fuentes de Onoro par son impétuosité jette les brigades les unes sur les autres ce qui permet de bloquer les 40 000 Russes et laisser le temps de faire exploser les ponts .
mais je m'éloigne du sujet
sur cette mauvaise photo de 2012 , un embranchement , à gauche vers le fleuve et la route qui vient de Borissov et continue à droite qu'aurait prise la division perdue

" Le général Fournier fit une belle charge de cavalerie."
lui aussi dans sa biographie trouve cette récompense bien lapidaire , c'est plus qu'une belle charge , avec ses 800 Hessois et Badois à 1 contre 6 il écrase la cavalerie de Wittgenstein , cet exploit comme celui de Fuentes de Onoro par son impétuosité jette les brigades les unes sur les autres ce qui permet de bloquer les 40 000 Russes et laisser le temps de faire exploser les ponts .
mais je m'éloigne du sujet

sur cette mauvaise photo de 2012 , un embranchement , à gauche vers le fleuve et la route qui vient de Borissov et continue à droite qu'aurait prise la division perdue

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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon

en territoire ennemi , comment faire confiance à un guide qui ne parle pas la langue ? de plus c'est le boulot de la cavalerie légère d'éclairer .le colonel doit " être comme une araignée sur sa toile "
de toute façon avec Decoster ou non ( qui en plus parlait mal français ) , il est clair que les 3 grosses fermes fortifiées du Brabant qui ne ressemblent pas , même de loin, à des chaumières normandes ont été largement sous estimées . elles rappellent les redoutes de la Moscowa !
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Re: De Coster, le dernier guide de Napoléon
D'autant plus si on s'amuse à faire n'importe quoi avec lui.la remonte a écrit : ↑14 nov. 2019, 16:34 en territoire ennemi , comment faire confiance à un guide qui ne parle pas la langue ?
Ainsi, quand Bonaparte voulut repasser le bras de la mer Rouge guéable à marée basse après avoir visiter les fontaines de Moïse, il se trouva fort embarrassé quand on lui apprit que ses hommes s'étaient amusés à saouler les guides avec de l'eau de vie. La traversée faillit virer au drame et Bonaparte finir comme le pharaon de la Bible...
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