Hudson Lowe au cours d'une conversation qu'il eut avec Buonavita avant son départ…
« Buonavita a commenté la situation à Longwood, concernant la santé du général Bonaparte, en disant avec une sorte d'air mystérieux « qu'il ne peut pas durer longtemps, que cela se voyait sur son visage. Je vous l'assure comme un homme indépendant et je dis qu'il ne durera pas. Rappelez-vous ce que je vous dis. » Je n'ai pas répondu.
L'abbé ne me paraît pas être une personne que le général Bonaparte a pu charger d'une commission particulière, sauf peut-être de parler de sa santé et, comme il ne lui a été permis de le voir que très rarement, dernièrement, tout changement de son aspect devrait donc être beaucoup plus frappant. L'abbé ne peut cependant rien dire de plus fort sur ce point que ce que le comte Montholon a l'habitude d'écrire et de dire. » 916
916 uwe Papers, ADD 20132, rapport de Lowe à Bathurst, 18 mars 1821.
Pendant ce temps...
Natalie PETITEAU, dans son ouvrage « Lendemains d’Empire » évoque l’hostilité de personnes isolées, souvent d’anciens militaires, aux Bourbons.
"Jean Lafargue, ex-caporal au 13e régiment d'infanterie légère, est prévenu d'avoir proféré publiquement, dans le café du sieur Germain, rue Bon Parti, à Avignon, le 18 mars 1821, les cris séditieux suivants : « J'emmerde le roi, le comte d'Artois, le duc d'Angoulême, la duchesse aussi, le duc de Bordeaux, le duc de Berry ainsi que la duchesse et tout ce qui s'ensuit ». Il s'agirait en fait des paroles d'une chanson. Parmi les témoins à charge, qui confirment ces propos, figure Joseph Plane, faiseur de bas, ex tambour dans le même régiment que l'accusé. En revanche, arrêté par une patrouille comprenant aussi des hommes qui avaient fait partie de son régiment, ces derniers l'auraient laissé s'évader. Repris, il est condamné à trois mois de prison et à une amende de 50 francs, tandis que le substitut du procureur avait requis six mois d'emprisonnement et 500 francs d'amende."
« Buonavita a commenté la situation à Longwood, concernant la santé du général Bonaparte, en disant avec une sorte d'air mystérieux « qu'il ne peut pas durer longtemps, que cela se voyait sur son visage. Je vous l'assure comme un homme indépendant et je dis qu'il ne durera pas. Rappelez-vous ce que je vous dis. » Je n'ai pas répondu.
L'abbé ne me paraît pas être une personne que le général Bonaparte a pu charger d'une commission particulière, sauf peut-être de parler de sa santé et, comme il ne lui a été permis de le voir que très rarement, dernièrement, tout changement de son aspect devrait donc être beaucoup plus frappant. L'abbé ne peut cependant rien dire de plus fort sur ce point que ce que le comte Montholon a l'habitude d'écrire et de dire. » 916
916 uwe Papers, ADD 20132, rapport de Lowe à Bathurst, 18 mars 1821.
Pendant ce temps...
Natalie PETITEAU, dans son ouvrage « Lendemains d’Empire » évoque l’hostilité de personnes isolées, souvent d’anciens militaires, aux Bourbons.
"Jean Lafargue, ex-caporal au 13e régiment d'infanterie légère, est prévenu d'avoir proféré publiquement, dans le café du sieur Germain, rue Bon Parti, à Avignon, le 18 mars 1821, les cris séditieux suivants : « J'emmerde le roi, le comte d'Artois, le duc d'Angoulême, la duchesse aussi, le duc de Bordeaux, le duc de Berry ainsi que la duchesse et tout ce qui s'ensuit ». Il s'agirait en fait des paroles d'une chanson. Parmi les témoins à charge, qui confirment ces propos, figure Joseph Plane, faiseur de bas, ex tambour dans le même régiment que l'accusé. En revanche, arrêté par une patrouille comprenant aussi des hommes qui avaient fait partie de son régiment, ces derniers l'auraient laissé s'évader. Repris, il est condamné à trois mois de prison et à une amende de 50 francs, tandis que le substitut du procureur avait requis six mois d'emprisonnement et 500 francs d'amende."