Duroc

[meyrueix]

je remercie infiniment le général Colbert et Cyril Drouet pour leurs réponses à propos de la fille du grand maréchal du palais; si j'osais j'aurais une autre question
il est dit ici ou là que Duroc au moment où c'est l'effervescence à l'école d'artillerie de Chalons , les bourses royales n'étant plus versées , les élèves se sont égaillés , certains sont allés au siège de Thionville prises par les émigrés et les autrichiens , serait parti en émigration peut être avec un frère de Fabvier . Je n'y crois pas avec quel argent ! on sait que la famille était désargentée que le peu qu'ils avaient c'était la pension militaire du papa Claude Sidoine de Pont à Mousson . Il y a là une énigme et nous n'avons pas trouvé encore des lettres du père à ce propos qu'il envoi régulièrement à ses cousins de Marvejols en Gévaudan ....
Peut -on croire Marmont j'en doute

[C-J de Beauvau]

je remercie infiniment le général Colbert et Cyril Drouet pour leurs réponses à propos de la fille du grand maréchal du palais; si j'osais j'aurais une autre question
il est dit ici ou là que Duroc au moment où c'est l'effervescence à l'école d'artillerie de Chalons , les bourses royales n'étant plus versées , les élèves se sont égaillés , certains sont allés au siège de Thionville prises par les émigrés et les autrichiens , serait parti en émigration peut être avec un frère de Fabvier . Je n'y crois pas avec quel argent ! on sait que la famille était désargentée que le peu qu'ils avaient c'était la pension militaire du papa Claude Sidoine de Pont à Mousson . Il y a là une énigme et nous n'avons pas trouvé encore des lettres du père à ce propos qu'il envoi régulièrement à ses cousins de Marvejols en Gévaudan ....
Peut -on croire Marmont j'en doute

A ce propos , si vous lisez les mémoires de Louis-Victor-Léon de Rochechouart, vous verrez que sa sœur de 10 ans est morte de faim, et de froid suite à la fermeture révolutionnaire de son couvent, et que livré à lui-même agé de 11 ans, sans argent il décida d'embarquer à Hambourg pour rejoindre le régiment des émigrés commandé par son oncle, le duc de Mortemart, au Portugal. Après maintes péripéties, qui le menèrent en Hollande, en Angleterre, en Espagne, il arriva finalement à Lisbonne en 1800. À 12 ans, Louis-Victor-Léon de Rochechouart intégra le régiment de Mortemart, l'un des régiments émigrés montés après la déroute de l'armée de Condé en 1799 Agé de 14 ans, il rentra à Paris, où, pendant deux ans, il dépensa sa solde dans les plaisirs de la capitale. En 1804, il entreprit de se rendre en Russie, où il avait retrouvé la trace de sa mère et de son frère. Sans argent, il voyagea dans des conditions rocambolesques, rencontra miraculeusement un parent à Vienne qui l'aida à rejoindre la Pologne où il retrouva sa mère en 1805. De là, ils rejoignirent la Crimée, où vivait la comtesse de Rochechouart. Elle mourut quelques semaines plus tard. Louis-Victor-Léon fut alors recueilli par son oncle le duc de Richelieu, gouverneur d'Odessa. Puis il fut aide de camp du Tzar Alexandre durant la campagne de Russie puis celle de 1813, et de 1814, puis gouverneur de Paris en 1814 .... sa vie est digne d'un roman .

Donc c'est possible. D'autres exemples existent certainement