Le maréchal Ney fut chargé du commandement de l’arrière-garde au cours de la retraite de la Grande Armée en Russie . Il y fut vaillant, plus ferme et plus grand que jamais, marchant le fusil à la main, échangeant continuellement des coups de feu avec l'ennemi,redevenu le dernier de ses soldats . En avril 1813, ce fut encore lui, à la tête de son 3e corps qui assura la victoire de Lutzen, et celle de Bautzen le 21 mai, pénétrant en Silésié à la tête des 3e et 7e corps il s’emparait de Breslau le 3 juin. Après Leipzig, la France fut envahie, mais Ney s'illustra à Brienne, Mézières, Champaubert, Montmirail, Craonne et Château-Thierry ....
Il a donc bien mérité d'être nommé le Brave des braves ....
La fougue, l'intrépidité, le courage, l'ardeur de l' " Infatigable" , de celui qui fut redoutable au combat et que ses soldats, qui avaient en lui une confiance inaltérable, appelaient le Lion rouge qui conserva durant la retraite de Russie une force d’âme, un sang-froid, une énergie inaltérables .... mais est-ce bien le même homme qui accourut au devant du prince émigré et, se faisant l’interprète des anciens généraux de la Révolution lui adressa ces paroles : « Monseigneur, nous avons servi avec zèle un gouvernement qui nous commandait au nom de la France. Votre Altesse Royale et Sa Majesté verront avec quelle fidélité et quel dévouement nous saurons servir notre roi légitime. »

:fou:
Ce qui lui manqua peut-être

c'est "L’intelligence (au sens de « contraire de bêtise ») (qui) suppose une certaine capacité à faire du sens avec du désordre, ou de l’ordre avec de l’incertitude. Elle inclut de savoir s’adapter, de tirer le meilleur du hasard, de discerner un sens ambigu, de voir des similitudes (ou au contraire des différences) là où elles ne sautent pas aux yeux, d’inventer des relations entre deux éléments que la plupart des autres ne discernent pas par routine, de faire du nouveau avec de l’ancien… Pour reprendre une phrase célèbre de Piaget : «L'intelligence, ça n'est pas ce que l'on sait mais ce que l'on fait quand on ne sait pas.» Or faire avec l’imprécision et l’incertitude de la situation, c’est bien la base de toute situation stratégique."
