aussi rusée que la route Napoléon qui mystifie les royalistes , est celle qui part de Paris à Waterloo
moins connue , tant nous sommes dans la logique de l ' A1 pour filer au nord , est la route qui passe par Soissons , Avesnes , Marchienne ...
on ne peut qu'admirer la conception du plan de campagne , une opération minutée soigneusement
125 000 hommes , 25 000 chevaux ... artillerie , équipages ... en territoire ennemi , dans une période où les espions pullulent . un petit chef d'œuvre qui rappelle 1805
Berthier absent , c'est Napoléon lui même qui fait la besogne du chef d'état major . deux colonnes en parallèle , l'une passant à Thuin , l'autre à Charleroi .
tout est clair dans sa tête , dans celle de Ney qui arrive le 13 à Avesnes c'est moins sûr .
C'est peut être là , dans la suspicion générale que réside l'origine du drame de Waterloo
pendant ce temps , les deux états majors alliés ignorent tout de la présence d'une telle masse à la frontière .