Bonsoir,
N'est-il pas trop tard pour vous de lire le compte-rendu sur Friedland fait par Jean-Claude Perrin ?
Passionnés comme vous l'êtes je ne pense pas... Il y a mis le temps c'est vrai mais il y a mis surtout tout son coeur.
Vous le trouverez sur le site de l'Obusier en cliquant sur le lien suivant :
http://pagesperso-orange.fr/fabry.ghisl ... ndpag.html
Merci encore pour les photos si j'ai oublié quelqu'un dans les remerciements merci de me le faire savoir
Bonne lecture à tous
La Scribou :fleur3:
Compte Rendu Friedland
Merci pour ce compte rendu , pour compléter , je vous soumets ce texte de Fantin des Odouards , capitaine au 32°régiment d'infanterie légére pour mieux comprendre le changement du fleuve lié au barrage plus haut .
" ... le 16 au matin ... la chaleur était telle que les cadavres commençaient à se putréfier et à nous empester , il a été prescrit , non de les enterrer , ce qui aurait été préférable si le travail n'eût pas paru d'une trop longue exécution , mais de les jeter dans l'Alle .
A l'instant , nos soldats se sont mis à l'ouvrage . Ils traînaient hommes et chevaux jusque sur les bords de la riviére , qui coule au fond d'un ravin , et là les abandonnaient à leur propre poids qui les faisait rapidement disparaître . Il n'y avait rien que de trés lugubre dans cette opération et cependant telle est la légéreté du soldat , et surtout du soldat français que la gaieté la plus déplacée présidait à cette nouvelle maniére de rendre les honneurs funébres . Les cadavres roulant pêle-mêle du haut du ravin , faisaient maintes cabrioles avant d'atteindre la riviére , et c'en était assez pour exciter des éclats de rire universels .Quelle inconcevable absence de réflexion de bienséance ! Le coeur de l'homme est une énigme sans mot " .
Il semble donc qu'au regard de ce texte la topographie ait quelque peu changée , le courant devait être plus fort et donc creuser davantage le lit de la riviére d'où le terme de ravin ?
" ... le 16 au matin ... la chaleur était telle que les cadavres commençaient à se putréfier et à nous empester , il a été prescrit , non de les enterrer , ce qui aurait été préférable si le travail n'eût pas paru d'une trop longue exécution , mais de les jeter dans l'Alle .
A l'instant , nos soldats se sont mis à l'ouvrage . Ils traînaient hommes et chevaux jusque sur les bords de la riviére , qui coule au fond d'un ravin , et là les abandonnaient à leur propre poids qui les faisait rapidement disparaître . Il n'y avait rien que de trés lugubre dans cette opération et cependant telle est la légéreté du soldat , et surtout du soldat français que la gaieté la plus déplacée présidait à cette nouvelle maniére de rendre les honneurs funébres . Les cadavres roulant pêle-mêle du haut du ravin , faisaient maintes cabrioles avant d'atteindre la riviére , et c'en était assez pour exciter des éclats de rire universels .Quelle inconcevable absence de réflexion de bienséance ! Le coeur de l'homme est une énigme sans mot " .
Il semble donc qu'au regard de ce texte la topographie ait quelque peu changée , le courant devait être plus fort et donc creuser davantage le lit de la riviére d'où le terme de ravin ?
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