Ils ne sont pas morts. Au travers de la pensée, ils me parlent d'eux. Je fais abstraction des siècles qui nous séparent. C'est comme cela que je vis l'Histoire

Je peux le concevoir, mais l'admiration ne doit pas faire place à de l'aveuglement ! :non:vous ne pouvez qu'éprouver une grande admiration, plus que de la sympathie, vous vous sentez proche, très intime.
Peut-être serait-il plus riche s'il y en avait eu plus ou s'ils avaient eu la possibilité de s'y exprimer plus librement, comme le suggère le sabreur ? (Mais là, on revient dans le sujet de l'histoire contrefactuellela remonte a écrit :croyez vous que ce forum serait si riche s'il n'y avait eu que des " bashers "![]()
Pour ne pas pourrir le sujet, j'avais suggéré qu'on continue cette conversation dans un nouveau sujet. Mais je préférais ne pas l'entamer moi-même, car cela aurait pu apparaître comme une provocation.la remonte a écrit :ce cher Espagne , dont on pourrit le sujet ,
Il me semble, mais je peux me tromper, que ce "cher Espagne" se montre parfois critique à l'égard de Napoléon.la remonte a écrit :qui est un être équilibré et bien incapable de la moindre méchanceté , relate son voyage à Iéna comme un " reporter de guerre " dixit Jocker , on lit la passion qui le motive dans son périple comme la plupart d'entre nous , est ce que cela fait de nous des idolâtres ?
Je ne critique pas la démarche. En parallèle avec mes recherches historiques, je fais d'une certaine façon de la reconstitution (mais pas de la même manière que vous). Cette démarche n'est toutefois pas à proprement parler une démarche "historienne".la remonte a écrit :endosser un uniforme et entrer dans la peau d'un soldat de l'époque est plus instructif que tout . vous visitez l'histoire au ras des pâquerettes et Napoléon est bien loin de vos préoccupations .
Personnellement, c'est plutôt la vie "civile" de l'époque qui m'intéresse. De la même façon, quand j'ai été amené à devoir m'intéresser à la Première Guerre mondiale, c'est plutôt ce qui s'est passé en dehors des tranchées qui m'a le plus intéressé, sans doute en partie parce que c'était ce qui était moins connu. Mon intérêt pour l'histoire porte en effet principalement sur ce qui reste à "découvrir" plutôt que sur ce qui a déjà été raconté des centaines de fois.la remonte a écrit :d'ailleurs les succès littéraires et cinématographiques de Conrad et surtout d' Erckman Chatrian sont bien le fait de la vie militaire de l'époque et non de l'Empereur sans qui leur existence n'aurait jamais été ce qu'elle fut .
Votre passion pour l'époque est due en grande partie au fait que vous la percevez comme une glorieuse épopée militaire. Je ne partage pas cette fascination pour la guerre. En partie peut-être parce que je ne suis pas Français et que j'habite un pays qui ne s'est jamais illustré par ses vertus guerrières et où toutes les guerres ont été subies et non victorieuses. Mais aussi sans doute parce que, né au 20e siècle après les deux plus épouvantables guerres qu'ait connu l'humanité, je ne peux pas ignorer ce qu'est réellement la guerre, loin de toutes les idéalisations du romantisme.la remonte a écrit :la période est passionnante mais elle est due à Napoléon lui même , est ce qu'un Bernadotte ou un Moreau l'aurait rendue aussi captivante ?
C'est Joker qui a parlé d'aveuglement.pour ce qui est de l'aimer au point d'être aveuglé comme vous l'insinuez, faut pas non plus nous prendre pour des gogos .
Effectivement, on ne peut même pas être sûr qu'il se soit aimé lui-même.la remonte a écrit :est ce que Napoléon a seulement été aimé dans sa vie ? je ne suis pas sûr