Celebration politique.
Cette histoire de Napoléon dénigrant la victoire d'Auerstaedt est, comme le dit Adjoint, un peu surfaite. Les troupes du III corps ont l'honneur de défiler les premières dans Berlin, et le titre de Duc d'Auerstaedt est donné à Davout. Si le premier bulletin de la Grande Armée parle peu de la victoire de Davout, c'est que les moyens de communications de l'époque n'était pas rapide comme maintenant. Il faut quelques heures de plus à Napoléon pour réaliser l'ampleur d'Auerstaedt, sans oublier Bernadotte qui tente tout pour minimiser les périls rencontrer par Davout.
Le terme "dénigrement" est en effet un peu fort. On peut se souvenir à ce propos des éloges faits par l'Empereur aux troupes de Davout (duc d'Auerstaedt ) en général et à ce dernier en particulier.
Mais force est de constater que si Iéna est aujourd'hui connu de nos concitoyens, celui d'Auerstaedt l'est beaucoup moins, voire pas du tout. Et Napoléon est grandement responsable de cet état de fait.
Salutations respectueuses.
Mais force est de constater que si Iéna est aujourd'hui connu de nos concitoyens, celui d'Auerstaedt l'est beaucoup moins, voire pas du tout. Et Napoléon est grandement responsable de cet état de fait.
Salutations respectueuses.
Le bulletin du 15 octobre 1806 commence ainsi :
« La bataille de Iéna a lavé l'affront de Rosbach et décidé, en sept jours, une campagne qui a entièrement calmé cette frénésie guerrière qui s'était emparée des têtes prussiennes. »
Celui du 17 juin 1807 dit ceci :
« La bataille de Friedland est digne d'être mise à côté de celles de Marengo, d'Austerlitz et d'Iéna. »
Le 14 octobre 1806 devient très vite le jour de la bataille d’Iéna, Auerstaedt restant dans l’ombre.
Ainsi, le 14 octobre 1807 eurent lieu des festivités. Et elles furent données en l’honneur d’un jour anniversaire : celui de la bataille d’Iéna.
Salutations respectueuses.
« La bataille de Iéna a lavé l'affront de Rosbach et décidé, en sept jours, une campagne qui a entièrement calmé cette frénésie guerrière qui s'était emparée des têtes prussiennes. »
Celui du 17 juin 1807 dit ceci :
« La bataille de Friedland est digne d'être mise à côté de celles de Marengo, d'Austerlitz et d'Iéna. »
Le 14 octobre 1806 devient très vite le jour de la bataille d’Iéna, Auerstaedt restant dans l’ombre.
Ainsi, le 14 octobre 1807 eurent lieu des festivités. Et elles furent données en l’honneur d’un jour anniversaire : celui de la bataille d’Iéna.
Salutations respectueuses.
Pour le bulletin du 15 octobre 1806, comme je le disais, Napoléon n'est pas encore au courant de l'ampleur de la bataille. Davout a envoyé un aide de camp dont le récit est mis en doute par Bernadotte, un maréchal.
Les bulletins suivant font plus de place à Auerstaedt.
Effectivement, par la suite on parle plus d'Iéna, mais accuser Napoléon de jalousie comme le font certains me semble exagéré.
Et pourtant, je ne suis pas un bonapartiste forcené
Les bulletins suivant font plus de place à Auerstaedt.
Effectivement, par la suite on parle plus d'Iéna, mais accuser Napoléon de jalousie comme le font certains me semble exagéré.
Et pourtant, je ne suis pas un bonapartiste forcené
Et pour des raisons politiques évidentes, il valait mieux qu'il n y eut qu'une seule bataille ce 14 octobre.
La puissance de napoléon reposait aussi ur le fait qu'on le considérait comme imbattable, prévoyant tout et ayant le coup d'oeil startégique infaillible.
Donc de ce point de vue, il FALLAIT minimiser la bataille d'Auerstadt.
La puissance de napoléon reposait aussi ur le fait qu'on le considérait comme imbattable, prévoyant tout et ayant le coup d'oeil startégique infaillible.
Donc de ce point de vue, il FALLAIT minimiser la bataille d'Auerstadt.

...je serais plutot de l'avis opposé. La victoire d'Auerstaedt appartient uniquement au génie du maréchal de fer et a ses hommes qu'il a si bien dressés et conduits. Napoléon lui a donné le baton, le corps d'armée, les moyens, et puis aussi, d'une certaine facon, un beau ennemi en lui permettant ainsi d'entrer dans l'histoire militaire parmis les plus grands chefs de guerre de tous temps. Si c'est cette "occasion" offerte a Davout qui fait Napoléon participant a la victoire d'Auerstaedt, je suis d'accord

La campagne a été gagnée par Napoléon, commandant en chef, il n'y a aucun doute. Le fait que l'un de ses maréchaux a brillé plus que lui-meme sur un autre champ de bataille ne touche en rien la grandeur du génie militaire de Napoléon, bien au contraire. Mais Napoléon n'aurait pas été innocent dans la victoire de Davout s'il aurait pu le soutenir et renforcer... le syteme du "bataillon carré" a échoué cette fois-ci (faute d'informations plus précises sur l'ennemi), comme il a presque échoué quelques mois plus tard a Pultusk, ou Davout, encore lui, sauve Lannes en lui envoyant la division Daultanne...
Amicalement
Jakub
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