où sont les morts ?
Cyril-Joachim Murat a écrit :Voila c'est tout à fait ce que je voulais dire. Ils aurait pu établir sur tout les champs de bataille sans exception un mémorial avec le nom des soldats comme on l'a fait pour 14-18 ou 39-45
Bsr
Je lis avec beaucoup de passion et d'intérêt vos commentaires,,je trouve logique qu'après la bataille il aurais êtes normal d'élever un monument,une stèle ou autre sur les emplacements ou les lieux ou furent inhumé les
les soldats Français et autre comme ce fut le cas a Fontenoy lors le la découverte des dépouilles""ossements"" de 1794 voici un peu plus de 20 ans,mais comme joker me là expliqué,beaucoup furent incinéré sur place ,reste plus qu'a découvrir les fosses commune de ces braves pour y placer ne fussent qu'une pierre par respect et en mémoire de ces combattants !!
sur l'excellent site de Dominique T , on y trouve la réponse ; le ramassage systématique des ossements dans les années 1820 pour en faire de l'engrais une fois broyés 
mais pas pour tous ; Fantin des Odouards à Friedland :
" ... le 16 au matin ... la chaleur était telle que les cadavres commençaient à se putréfier et à nous empester , il a été prescrit , non de les enterrer , ce qui aurait été préférable si le travail n'eût pas paru d'une trop longue exécution , mais de les jeter dans l'Alle .
A l'instant , nos soldats se sont mis à l'ouvrage . Ils traînaient hommes et chevaux jusque sur les bords de la riviére , qui coule au fond d'un ravin , et là les abandonnaient à leur propre poids qui les faisait rapidement disparaître . Il n'y avait rien que de trés lugubre dans cette opération et cependant telle est la légéreté du soldat , et surtout du soldat français que la gaieté la plus déplacée présidait à cette nouvelle maniére de rendre les honneurs funébres . Les cadavres roulant pêle-mêle du haut du ravin , faisaient maintes cabrioles avant d'atteindre la riviére , et c'en était assez pour exciter des éclats de rire universels .Quelle inconcevable absence de réflexion de bienséance ! Le coeur de l'homme est une énigme sans mot " .

mais pas pour tous ; Fantin des Odouards à Friedland :
" ... le 16 au matin ... la chaleur était telle que les cadavres commençaient à se putréfier et à nous empester , il a été prescrit , non de les enterrer , ce qui aurait été préférable si le travail n'eût pas paru d'une trop longue exécution , mais de les jeter dans l'Alle .
A l'instant , nos soldats se sont mis à l'ouvrage . Ils traînaient hommes et chevaux jusque sur les bords de la riviére , qui coule au fond d'un ravin , et là les abandonnaient à leur propre poids qui les faisait rapidement disparaître . Il n'y avait rien que de trés lugubre dans cette opération et cependant telle est la légéreté du soldat , et surtout du soldat français que la gaieté la plus déplacée présidait à cette nouvelle maniére de rendre les honneurs funébres . Les cadavres roulant pêle-mêle du haut du ravin , faisaient maintes cabrioles avant d'atteindre la riviére , et c'en était assez pour exciter des éclats de rire universels .Quelle inconcevable absence de réflexion de bienséance ! Le coeur de l'homme est une énigme sans mot " .
Selon les chroniques paysannes de l'époque, la récolte en 1816 fut exceptionnelle.la remonte a écrit :sur l'excellent site de Dominique T , on y trouve la réponse ; le ramassage systématique des ossements dans les années 1820 pour en faire de l'engrais une fois broyés

Finir comme engrais n'est sans doute pas l'hommage le plus respectueux qui soit, mais l'époque voulait cela.
Il eut été impensable de leur offrir à tous une sépulture.
De nombreux monuments présents sur le site de la bataille rendent hommage à la bravoure des troupes qui s'illustrèrent à divers endroits (Monument aux Anglais, Monument aux Belges, Monument au duc de Brunswick, stèle Picton, l'aigle blessé...).
Au temps pour moi ! :Ane:Dominique T. a écrit :Mon cher Joker, tu devrais me faire visiter le champ de bataille, car je ne connais pas de monument aux Anglais à Waterloo !![]()
![]()
Ils mettront 200 ans à le faire, et ce sera chose faite en juin 2015.
Pour tenter de me justifier, disons que je croyais que la "stèle" consacrée à la batterie du capitaine Cavalié Mercer pouvait être considérée comme telle. :fou:
Mais je suis heureux d'apprendre que cette lacune sera réparée incessamment sous peu.

Ah bon !Dominique T. a écrit :Ceci dit, il n'y eut pas de "récolte" avant 1827-29...

Je croyais pourtant avoir lu ça quelque part.
Mais comme toutes les sources ne sont pas fiables et que certains aiment à faire du sensationnalisme, je m'incline volontiers.
Pour me faire pardonner de ma double bévue, je vous livre un court extrait d'un lien que je vous invite à consulter et qui répond de façon assez exhaustive à la question posée dans ce fil.
"Les morts inhumés rapidement, sur le lieu du combat ou ailleurs, sont souvent négligés. Ainsi, trois hussards autrichiens tués entre Toulon-sur-Arroux et Perrecy, en Saône-et-Loire, le 26 mars 1814, sont enterrés sur le bord de la route 52. Sur le champ de bataille, c’est le sort de la plupart des dépouilles. À Waterloo, en 1816, une voyageuse britannique note que champs et fossés ne semblent former qu’une seule et même tombe."
Le lien internet à consulter :
http://rh19.revues.org/1007
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