Et voila mes armes longues
Modérateur : Cyril
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Re: Et voila mes armes longues
Code pénal de 1810 :
"Toute exposition ou distribution de chansons, pamphlets, figures ou images contraires aux bonnes mœurs, sera punie d'une amende de seize francs à cinq cents francs, d'un emprisonnement d'un mois à un an, et de la confiscation des planches et des exemplaires imprimés ou gravés, de chansons, figures ou autres objets du délit." (article 287)
"Toute exposition ou distribution de chansons, pamphlets, figures ou images contraires aux bonnes mœurs, sera punie d'une amende de seize francs à cinq cents francs, d'un emprisonnement d'un mois à un an, et de la confiscation des planches et des exemplaires imprimés ou gravés, de chansons, figures ou autres objets du délit." (article 287)
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- Sergent Major
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Re: Et voila mes armes longues
hum hum....je vous demande de vous...etc...
reprenons le sujet que sont ces armes, pouvez vous nous en dire plus sur vos armes?

reprenons le sujet que sont ces armes, pouvez vous nous en dire plus sur vos armes?
"Servir est mon devoir"
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Re: Et voila mes armes longues
Pistolet de GARDES du CORPS du ROI VERSAILLES 2ème modèle versé à la Garde Nationale.
Louis XVIII fut roi du France en 1814 et établissait une Maison du Roi, contenant un garde du corps. Pour ce corps d’élite la manufacture de Versailles fabrique des pistolets très luxueux de 1814 à 1815 (pistolets des Gardes du Corps du Roi du premier type). Napoléon retournait de l’exile en février 1815, Louis XVIII à fuir, mais après la défaite de Napoléon à Waterloo en juin 1815, il retournait comme roi de France. La fabrication des pistolets des Gardes du Corps du Roi reprend en 1816 mais dans une version simplifiée. Cette version de pistolet des Gardes du Corps du Roi plus modeste est «du deuxième type». Les pistolets de deuxième type ont été fabriqués jusqu’en 1819. Le successeur de Louis XVIII, Roi Charles X est forcé de renoncer au trône en 1830, mettant ainsi la fin de la maison de Bourbon. Les Gardes du Corps du Roi ont été dissous et les trois lys (symbole des Bourbons) ont été enlevés de calotte de crosse des pistolets. Les pistolets ont été remis à la Garde Nationale nouvellement fondée en 1830. Le pistolet présenté ici est fabriqué en 1816 (donc du deuxième type) et est utilisé par la Garde Nationale.
P.R. VOICI MA DERNIERE ACQUISITION 72113
Louis XVIII fut roi du France en 1814 et établissait une Maison du Roi, contenant un garde du corps. Pour ce corps d’élite la manufacture de Versailles fabrique des pistolets très luxueux de 1814 à 1815 (pistolets des Gardes du Corps du Roi du premier type). Napoléon retournait de l’exile en février 1815, Louis XVIII à fuir, mais après la défaite de Napoléon à Waterloo en juin 1815, il retournait comme roi de France. La fabrication des pistolets des Gardes du Corps du Roi reprend en 1816 mais dans une version simplifiée. Cette version de pistolet des Gardes du Corps du Roi plus modeste est «du deuxième type». Les pistolets de deuxième type ont été fabriqués jusqu’en 1819. Le successeur de Louis XVIII, Roi Charles X est forcé de renoncer au trône en 1830, mettant ainsi la fin de la maison de Bourbon. Les Gardes du Corps du Roi ont été dissous et les trois lys (symbole des Bourbons) ont été enlevés de calotte de crosse des pistolets. Les pistolets ont été remis à la Garde Nationale nouvellement fondée en 1830. Le pistolet présenté ici est fabriqué en 1816 (donc du deuxième type) et est utilisé par la Garde Nationale.
P.R. VOICI MA DERNIERE ACQUISITION 72113
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Re: Et voila mes armes longues
La Manufacture d'armes de Versailles est une fabrique française d'armement - en particulier d'armes à feu - établie à Versailles en août 1793 et qui cessa ses activités en août 1818. Le célèbre armurier Nicolas-Noël Boutet en sera nommé « directeur-artiste » par décret du 23 août 1792, dans le cadre d'une réorganisation de la production nationale d'armement décidée par l'Assemblée Législative le 19 2, et en conservera l'administration sous le Directoire. Sous le Consulat et à l'époque impériale, « la manufacture impériale de Versailles, qui produisait à l'origine des armes de guerre, se spécialisa dans la production d'armes de luxe, destinées surtout à la récompense d'officiers distingués » et en particulier d'armes d'honneur et de sabres d'apparat3, la manufacture employant plus de 400 ouvriers.
Modifié en dernier par Napoléon 1 le 19 août 2019, 18:59, modifié 1 fois.
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Re: Et voila mes armes longues
18181 ? Faute de frappe je présume, sinon nous avons encore quelques millénaires avant la fermeture....




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Re: Et voila mes armes longues
OK 1818 BONNE SOIREE
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Re: Et voila mes armes longues
Bonne soirée à vous aussi et bonne semaine. Superbes armes .
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- **Maréchal d'Empire**
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Re: Et voila mes armes longues
Pour ceux qui s'intéressent au fusil utilisé durant l'empire mod : 1777 puis 1777 corrigé voir ce lien très intéressant :
http://www.passionmilitaria.com/t185520 ... newsletter
Le système 1777 compte quatorze types différents puis à partir de l’an 9 six seulement.
Le fusil de grenadier d’infanterie modèle 1777 résulte d’une longue évolution d’une arme apparue en 1717. Jean Baptiste Vaquette de Gribeauval (1715-1789) et le contrôleur Honoré Blanc (1736-1801) essaient d’introduire une interchangeabilité des pièces, ce qui est révolutionnaire pour un système adopté en janvier 1776 par l’armée royale. La fabrication reste toutefois manuelle, même si des instruments vérificateurs sont spécialement conçus pour permettre aux contrôleurs des manufactures de s’assurer de l’uniformité des pièces produites. L'interchangeabilité totale des pièces ne sera vraiment atteinte qu’avec le fusil Lebel de 1886.
Le système 1777 compte quatorze types différents puis à partir de l’an 9 six seulement.
Contrairement au fusil de dragon qui adopte l’appellation « an 9 » avec le raccourcissement de 2 pouces de son canon, le fusil de grenadier garde sa longueur d’origine de 42 pouces pour le canon (1,082 m) et garde le qualificatif de « M 1777 » corrigé ou plutôt simplifié :
- suppression au canon du tenon pour l’embouchoir et de l’embouchoir à vis remplacé par un ressort à pivot plus facile à manipuler.
- pour la grenadière, adoption d’un battant à anneau soudé et fixation par un ressort à ergot puis à pivot placé à l’arrière, puis à épaulement placé à l’avant vers 1806-1807 avec alors un battant à rosette rivetée.
- disparition du retroussis de batterie
- évolution de la tête de la vis culasse qui de tronconique et bombée devient plate, avec une arête vive abattue en 1810.
- allongement de la baïonnette d’un pouce ..................................

http://www.passionmilitaria.com/t185520 ... newsletter
Le système 1777 compte quatorze types différents puis à partir de l’an 9 six seulement.
Le fusil de grenadier d’infanterie modèle 1777 résulte d’une longue évolution d’une arme apparue en 1717. Jean Baptiste Vaquette de Gribeauval (1715-1789) et le contrôleur Honoré Blanc (1736-1801) essaient d’introduire une interchangeabilité des pièces, ce qui est révolutionnaire pour un système adopté en janvier 1776 par l’armée royale. La fabrication reste toutefois manuelle, même si des instruments vérificateurs sont spécialement conçus pour permettre aux contrôleurs des manufactures de s’assurer de l’uniformité des pièces produites. L'interchangeabilité totale des pièces ne sera vraiment atteinte qu’avec le fusil Lebel de 1886.
Le système 1777 compte quatorze types différents puis à partir de l’an 9 six seulement.
Contrairement au fusil de dragon qui adopte l’appellation « an 9 » avec le raccourcissement de 2 pouces de son canon, le fusil de grenadier garde sa longueur d’origine de 42 pouces pour le canon (1,082 m) et garde le qualificatif de « M 1777 » corrigé ou plutôt simplifié :
- suppression au canon du tenon pour l’embouchoir et de l’embouchoir à vis remplacé par un ressort à pivot plus facile à manipuler.
- pour la grenadière, adoption d’un battant à anneau soudé et fixation par un ressort à ergot puis à pivot placé à l’arrière, puis à épaulement placé à l’avant vers 1806-1807 avec alors un battant à rosette rivetée.
- disparition du retroussis de batterie
- évolution de la tête de la vis culasse qui de tronconique et bombée devient plate, avec une arête vive abattue en 1810.
- allongement de la baïonnette d’un pouce ..................................

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