Ce ne peut etre que des Krakus , sauf qu'ils ne faisaient pas parti d"'un régiment de Marie Louise !
Donc c'est impossible.
Par contre , il se peut que ce soit une unité de volontaires francais levés à la hate , avec des équipements de fortune , très disparates , et qui ressemblaient plus à des cosaques.
Je ne sais pas si il s'agit de la même chose mais dans l'ouvrage de Charmy "splendeurs des uniformes de Napoléon, Marine, Gendarmerie, Artillerie, génie, gardes, Ecoles", il est représenté page 212
un Garde Nationale "partisan volontaire à cheval dit cosaque Français".
J'essaye de scanner l'image mais c'est pas gagné.
@micalement.-
Phil.
Personnellement, je ne pense pas qu´il s´agissait de krakus. Combien étaient-ils encore à l´époque? quelques dizaines ?
Des volontaires, peut-être...Bien qu´on ne puisse pas utiliser Charmy comme source en soi, à défaut d´en avoir de meilleures...
Très important serait également de savoir, quelles sources Charmy a utiliser pour dessiner ce personnage.
D'après cet ouvrage, il y avait bien des hommes de la garde nationale :
Bibliothèque historique et militaire, dédiée à l’armée et à la garde nationale, par Liskenne et Sauvan.
p. 1121 :
« il ne restait de disponible, au 28 mars au matin, dans tous les dépôts de la garde, que 3600 hommes d’infanterie, 1500 de cavalerie et 150 d’artillerie ou du train, quand, sur l’avis de l’approche de l’ennemi, il partit pour Meaux, un détachement de 1500 fantassins et 700 chevaux sous les ordres du général Guye, lequel se réunit à Claye, comme on l’a vu plus haut, au corps du général Compans. »
Et à la page précédente :
« grâce à la confiance que les manières et les procédés du duc de Coneglio inspirèrent aux plus défiants, la garde parisienne avait pris un peu de consistance dans les premiers jours de mars ; néanmoins la misère du temps apportait des obstacles presqu’insurmontables à son entière organisation. Les grenadiers, surtout dans les quartiers où il y avait plus d’industrie que d’aisance, n’étaient habillés qu’en partie. Pour engager les fusiliers à faire des uniformes, il fallut les distinguer sous la dénomination de chasseurs. D’un autre côté, l’arsenal n’avait fourni qu’un petit nombre de fusils de munition ; l’armement se composait en partie de carabines ou mousquetons achetés de hasard ou ramassés sur les champs de bataille, de fusils de chasse et même de pacotille, dont l’usage était dangereux. Pour y suppléer, on fabriqua, il est vrai, sous le nom de lances, des piques ornées de banderoles ; mais les citoyens ne les prenaient qu’avec répugnance ou les rejetaient même avec dédain, leur préférant leurs mauvaises armes à feu. (...)"
Les lances aussi utilisées ici correspondent en fait aux piques utilisées au moment de la Révolution pour équiper les membres des différentes sections parisiennes ou autres. Je ne peux pas m´imaginer qu´on ait ainsi équipé une unité de cavalerie. L´usage de la lance à cheval est bien trop difficile pour le faire avec une unité aussi mal équipée et entrainée.
Donc ici, cette pique aurait plutôt été donnée aux soldats à pied. En tout cas, il n´est fait aucune référence ici au fait qu´elle ait été donnée à des troupes à cheval...
Et ce régiment de lanciers ? est-ce que cela pourrait coller ? on y parle de Marie-Louise...
Le 14 mars, après l’affaire de Reims, le général Dautancourt, malade depuis quelques temps, partit pour Paris, afin surtout d’y presser l’organisation des éclaireurs polonais attachés à son régiment sous la dénomination de 3° régiment d’éclaireurs de la garde, par décret impérial du 9 décembre 1813, et dont partie des quatre premières compagnies seulement était à l’armée.
Le 28, au soir, le général de division Ornano, commandant les dépôts de la garde, se chargea du commandement de la cavalerie disponible dans les mêmes dépôts. La force totale de cette cavalerie s’élevait à environ 800 chevaux, compris un détachement de 140 des lanciers polonais que le général Dautancourt avait fait partir dans la même journée pour Claye, route de Meaux, sous les ordres du capitaine Zaiackek, fils du général de division de ce même nom. Ce détachement déduit, il ne restait qu’environ 660 chevaux ; mais dans la nuit du 28 au 29, la moitié de cette force fut détachée pour l’escorte de l’Impératrice. Il resta donc définitivement 320 à 330 chevaux, composés de grenadiers, dragons, chasseurs, mamelucks et Polonais.
Voici l’analyse des opérations de cette faible brigade, extraite du rapport que le général remit au général de division Ornano.
Vers 9 heures du matin du 29, cette brigade prit position en avant de Pantin, à droite de la route de Bondy, ayant devant elle le chemin qui traverse cette route et le canal de l’Ourcq, pour aller de Noisy-le-Sec à Bobigny. Des reconnaissances furent poussées sur Noisy, Rosny, Villemomble, etc.
Le roi Joseph passa une heure après se portant en avant : à son retour, le général Ornano, qui l’accompagnait, dit au général Dautancourt que les lanciers polonais qu’il avait envoyés la veille à Claye, sous les ordres du capitaine Zaiackek, au lieu de rentrer à sa brigade, avaient reçu l’ordre de rester à la division Compans.
(…)
Source : La campagne de Paris, d’après des témoins oculaires, publiée par George Bertin. Notes sur les campagnes de 1813 et 1814, extraites des Mémoires et du journal du général Dautancourt. p. 294
Le vice-président des Vosges napoléoniennes, Simon DOILLON nous a concocté un excellent programme pour le voyage que nous organiserons en Allemagne, Pologne et Russie du 10 au 21 juin prochains.
L'itinéraire nous emmènera sur les traces de Napoléon et...
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Le tonneau, c'est un supplément... Seule la vodka est fournie à volonté
Nous avons le plaisir et l'honneur d'accueillir une Polonaise sur le forum.
Peut-être pouvez-vous, ma Chère Maria Joana, nous dire comment Napoléon est perçu aujourd'hui en Pologne ? À Varsovie ?
Les jeunes Polonais le connaissent-ils ?
Je me souviens...
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En Novembre 1794 soldats russes ont assasine toute la population cet quartier. Au-dessus 30000 habitants. Ils ont brûlé tout maisons de bois. Le couvent seulement vide sauvait - où à 1806/07 il y avait l'année l'ambulance de la Garde...